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Léa

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Léa, Amoureuse de vivre à en mourir.
Tags associés : petit texte

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Le blog de Léa

"L'écriture est la seule forme parfaite du temps." J.M.G Le Clézio
Léa Léa
Articles : 21
Depuis : 05/04/2009
Categorie : Maison, Déco & Bricolage

Articles à découvrir

Hors la loi, hors l'école ?

« Une expérience trop fréquemment répétée a appris aux paysans que sous les hardes du pauvre hère sans abri se dissimule facilement l'auteur de multiples rapines, le voleur de linge étendu sur les haies, de poules picorant dans les champs, de lapins mal enclos dans leur clapier, l'incendiaire des granges dont l'entrée lui est défendue, le

Le geste

Je prends entre mes doigts ce bout de papier à l'odeur douce-amère des nuits interminables, et c'est un doux crissement qui résonne dans la chambre baignée de vide et de mélancolie, et ce bruit est le bruit du silence mais aussi de tous les bruits passés et de ceux à venir, et je sens que dans ce geste se fondent tous les gestes du monde, et
"Je suis née pour te connaître, pour te nommer : Liberté. [Paul Eluard]

"Je suis née pour te connaître, pour te nommer : Liberté. [Paul Eluard]

La route entre Cabrerets et Marcillac était droite et lisse, et elle n'en finissait pas d'être interminable. Il faisait terriblement chaud, et le soleil, parfois, se fondait au bitume dans une marre aveuglante et lumineuse. Nos roues tournaient lentement, sans discontinuer, et nos sacoches, sur nos porte-bagages, nous tiraient en arrière et nous
Rouge.

Rouge.

On attendra longtemps, posés sur la pointe de l'aube Que le p'tit Chaperon Rouge sorte de l'antre du loup Et promenant nos doigts le long des coeurs sans corps Sur des escarpins blancs, et perché comme un chat On essuyera la sueur de nos nez empatés On ouvrira les yeux et on ne verra rien Qu'un p'tit Chaperon Rouge à travers la forêt, Et telle
Désordre

Désordre

Poème pour Fabrice C'était un soir sans lune. Là-bas, à l'horizon, la mer se déchaînait pour rejoindre le ciel et mêler leurs deux corps en une valse endiablée. Les étoiles au ciel entrelassaient leurs branches. Les herbes folles dansaient au rythme de la brise, comme autant de jeunes filles heureuses. Le vent du Sud avait un air du Nord,
Instant suspendu.

Instant suspendu.

Poème de Fabrice et moi. La valse de la brise emmêlant les cheveux roux La colère du soleil brûlant les nuages Le bruissement des feuilles dans les arbres purifiés La dérive des couleurs sur le sein de la coline A la croisé du ciel Les racines du Temps L'attente de la lune Le spectacle du pont La croix bordée de rouge baignant de sang les t
"Desinit in piscem"

"Desinit in piscem"

Il était 7h00, ou peut-être 9h00, on ne savait pas vraiment, on ne l'avait jamais vraiment su au fond, ou bien on ne s'en souvenait tout simplement pas. Et le cadran solaire ne permettait pas de le dire avec précision. Ce dont on se souvient, c'est qu'à ce moment-là, le soleil se levait sur la cité. Assise non loin du forum, elle attendait. E
J'existe.

J'existe.

Ecrivez un poème avec les dix mots suivants : transports, âme, histoire, songe, penchant, confier, naturel, caractère, chez, autrement Autrement moi, je laisse mon âme s'égarer, Chercher dans les vestiges d'une histoire oubliée Une tâche de soleil sur un passé trop lourd Silencieux, volatile, glissant sous nos doigts gourds. Qui du rêve ou
Histoire à deux voix

Histoire à deux voix

J'ai froid. Putain, qu'est ce que j'ai froid. Ma couverture pourrie toute rongée de mites ne me sert à rien. Six heures et demi : c'est l'heure. L'heure où tous les gens « normaux », les « autres », partent travailler. Et passent leur journée dans des bureaux surchauffés, plongés dans des tonnes de papiers. Ou dans des usines infernales,

Nuit blanche

Ce jour-là, la date qu’indiquait le calendrier mural était celle du jeudi 10 février, bien qu’en réalité, on soit déjà le 2 mai. Depuis qu’on l’avait jetée brutalement à terre quelques semaines auparavant, l’horloge était restée bloquée sur 00h12. Le temps ici, n’avait plus le temps de prendre le temps de passer ; il n’exi