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Babeth

Babeth

Témoignage d'une fillette polio, d'une époque ou hôpitaux et prisons étaient gérés sur les mêmes bases. L'inhumanité à tous moments, éclairés très rarement par un discret sourire vite disparu.

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Au jour le jour et les nuits aussi : http://babsdragon.ek.la/

Un petit peu de tout http://babsdragon.ek.la/ ... ce qui surgit et qui s'impose.Avertissement d'un ami : il est conseillé de lire certains textes sous Prozac®. L’auteur n’est pas responsable du désespoir qui résulterait de la lecture de ces lignes...Merci pour votre intérêt.Babeth
Babeth Babeth
Articles : 125
Depuis : 03/08/2008
Categorie : Lifestyle

Articles à découvrir

Pourquoi ce récit ?

Suite à politique délirante d'Over.blog, déménagement du blog : http://babsdragon.ek.la/ Ce blog est en cours de correction. Mais restera sur le fond, identique. Parce que je connais très peu mon histoire familiale. Parce que je n'ai pas posé de questions aux vivants. Parce que cela me peine d'être dans l'ignorance. Parce que je veux que, si
Retours de ma future famille. 1945

Retours de ma future famille. 1945

Retours au pluriel, car ils furent rapatriés en France dans deux convois différents. Mon père partit en premier et arriva presque directement à Paris. Ma mère et mon frère, rapatriés dans un convoi de femmes et de malades mirent des semaines à arriver. De longs arrêts sans cesse répétés dans des lieux en rase campagne, des marches arri

Otites.

Je suis née avec une double otite, j'en ai fait à répétition pendant des dizaines d'années. L'été 1951, j'en ai eu tout l'été. L'état de faiblesse dans lequel j'étais a sans doute "aidé" à ce que le virus de la polio vienne se nicher dans ma moelle grise. À Bécon, je me souviens d'un hiver où j'ai failli mourir à cause de ces otite

Fracture.

Pour mes deux ans, Papa m'avait fait faire un cheval à bascule avec comme "selle" un vrai petit siège. Ma mère m'installait dessus assez souvent. À l'époque et depuis ma naissance, j'étais sage "comme une image"; à tel point que cela faisait dire à Mamy, grand-mère paternelle, qu'elle se posait des questions quant à mon développement int
Naissance. 25/04/1949, 0 an

Naissance. 25/04/1949, 0 an

25 avril 1949, 16h30, rue saint Frédéric à Pontchartrain, J'arrive sur la planète... Le toubib est en retard, c'est Mémé qui me reçoit... Feed-back : ma mère ne voulait pas d'enfants ; au pire des garçons. Après moult avortements provoqués et des menaces de mon père, si elle ne gardait pas "celui-là", elle me mena à terme. Mémé, au
Mon frère. 1944

Mon frère. 1944

Mon frère est né à l'automne 1944 à Marienské Lazné, devenue Marienbad, dans les Sudètes, annexées par l'Allemagne de 1938 à 1945, en Tchécoslovaquie. Les nazis y avaient installé un gigantesque camp de triage, divisé par communautés : nationalités, religions, bohémiens, syndicalistes... Mon père y fut déporté, après plusieurs te

Ma soeur, mes grand-mères. 1946

Elle naît en août 1946, à Paris. Mes parents habitent un galetas plein de trous et de courants d'air. Ils sont hébergés par Mémé, dans sa loge de concierge exiguë et insalubre, rue du Cange, pendant quelques mois, avant de trouver ce repaire de rats et de cafards, loué à prix d'or. L'après-guerre ne facilite en rien le retour au quotidie

Prénom.

25 avril 1949. La question du médecin tombe dans un océan de glace. Ma mère voulait "O." comme l'amie de son adolescence, avec laquelle elle avait eu les prémisses des émois amoureux. Papa n'en voulait pas. Au courant des relations de sa femme avec "O." il n'acceptait pas que l'enfant désiré porte un prénom si chargé. Ils n'en démordent n
Pourquoi moi ? 22/09/1951

Pourquoi moi ? 22/09/1951

22 septembre 1951. J’ai 2 ans et demi, mes parents sont partis avec mon frère, dans le Nivernais, visiter la famille de ma mère. C'est Mémé qui nous garde, ma soeur aînée et moi. Il est l'heure de me lever après ma sieste; Mémé me met sur le pot qui est à côté de mon lit ; je tombe, elle me relève, je tombe à nouveau ; "arrête de f

La gourmandise n'est pas un vilain défaut !

Dans leur cave mes parents entreposaient le charbon dans une espèce de coffre. Des légumes en hibernation, des endives que mon père faisait pousser dans de vieilles grosses lessiveuses où il faisait des trous. Des fruits sur des clayettes. En hauteur la charcuterie suspendue dans un garde-manger géant. Du raisin blanc, chaque grappe allongée