Parfois cela déborde. Un peu. Beaucoup. Vraiment beaucoup... La superposition ne suffit plus. Une couche cache l'autre. C'est une règle. On doit la respecter. Mais comme toute règle. On peut la contourner. On la contourne. Et on écrit, on peint, partout. Partout. Et ça déborde. Sauvage. A l'assaut de nouvelles terres. De nouvelles surfaces. L

Les fresques ont besoin de grands murs nus. De murs uniformes et bien placés. Les murs peuvent être éphémères comme ceux des chantiers. Ils peuvent être permanents comme celui de la rue Oberkampf. Ils peuvent être mobiles et "sauvages" comme les rames du métro. Ils peuvent être énormes ou minuscules. Ils peuvent être peints ou collés. O

- Oui c'est vrai... Tu m'as fait marcher. - Et courir. - Oui. Courir aussi. Mais assez ! Fini ! Terminé ! - ??? - Je pars ! Je te quitte... Une seule solution. Une seule. Fuir. Et je m'enfuis. Vite. Loin. Le plus loin possible. Je cours. Je cours. Comme un dératé. - Je te ferai tomber!!! Tu entends ? Je te ferai tomber !!! C'est une promesse ! A

Une promenade au hasard. Et je me retrouve sur les quais du canal Saint-Martin. Encore ? Encore. Et le lendemain de la promenade avec mon fils. Je suis prévisible à un point ! Je suis comme un boeuf qui retourne à l'étable tout seul. Quel instinct ! Mon territoire doit faire un quart d'arrondissement. Bonjour l'aventurier. Et je repasse au mêm

Graphie... Typographie... Calligraphie... Ecrire. Bien écrire. Mal écrire. Plaisir d'écrire. Un cahier, un livre, un roman, un graff. Un GRAFF !!! Les graffitis. Un choix de lettres de l'alphabet. Lettres disposées. Formant des initiales, un mot, une phrase. Des lettres géantes, peintes, décorées, enluminées. Un souci de lisibilité et de b

Ephémères. Sitôt finies, sitôt effacées, sitôt recouvertes, recommencées. A peine vues, elles disparaissent. Toutes. Tôt ou tard. Pourtant il en est qui résistent. Qui restent. Et c'est étonnant. Etonnant car on les voit peu. Quelques instants par jour. Et puis elles disparaissent. Apparition/disparition. Rue Victor Letalle, 20ème arrond

Je me promène avec mon fils sur les quais du canal Saint-Martin. Il y a toujours des graffs à photographier. Ce jour-là, des graffeurs en action. Une forte odeur de peinture, des bombes par terre. Le décor est planté. Trois artistes et chacun son oeuvre. L'un colle à son travail. Il reste au plus près du mur, de la peinture. Une bombe rouge

Peints/vus/recouverts. Le tag est éphémère. Une semaine au plus. Sitôt peint, sitôt recouvert. Une couche de peinture. Un fond. Et puis un autre graff, un autre tag. Une addition. Une somme et pourtant une soustraction. Soustraction puisque le nouveau enlève l'ancien. Soustrait le précédent à nos regards. C'est la règle du jeu, du genre.

La place est chère donc. Peu de place donc peu d'élus. L'artiste doit se battre pour exposer, pour "durer". La concurrence est rude. Très rude. Même les sujets sont "sélectionnés". J'en veux pour preuve les graffs et autres pochoirs représentants un/des poètes(s). Ils ne sont pas rares. Surtout à Paris où ces poètes sévissaient. Paris c

Des palissades. Juste des palissades. Et derrière on devine le vide. Un terrain plus ou moins vague. Plus ou moins dégagé. Parfois plein de gravats. Parfois vide. Propre. La terre aplanie. Nettoyée. Pas une pierre. Pas un brin d'herbe. Terrain prêt à l'emploi. Les travaux pourront bientôt commencer. La pelleteuse est là. A la fois engin de