Billy m'a blessé... le fait que je sois en congés maternité n'est pas une évidence pour une work addict comme moi. Le jour où j'ai quitté mon bureau pour mon congé de grossesse je lui ai dit dans la voiture en larmes "tu ne renonces à rien, je renonce à tout". On se bat pour voir des enfants et je les aime plus que le "ciel, les étoiles,

J'ai passé la journée à mon travail, grosse réunion qui [dans un autre siècle, temps] me faisait veiller bien tard dernière mon ordinateur, pour peaufiner des stratégies, une intervention, un discours, une présentation<;;; J'étais présente en "auditeur libre" {congé maternité oblige} et j'ai laissé les enfants à la crèche. J'ai pass

Pendant longtemps, les trois premiers mois de mes jumeaux, je mettais un minuteur sur mon téléphone qui comptait le temps qui me séparait de l'arrivée de quelqu'un (qui que ce soit) qui allait m'aider. 4h c'était l'enfer, 3h, le purgatoire, 2h étaient acceptables et une heure le paradis. Je regardais le compte à rebours régulièrement et ch

Joséphine a eu des coliques dès notre sortie de la maternité. J'ai vécu de longues journées à la serrer dans mes bras, elle gigotant de douleur, hurlant sa rage de ne pas comprendre ce qui lui arrivait, moi pleurant de ne savoir comment la calmer. Avec Billy nous avons arpenté l'appartement pendant des heures le soir pour la faire dormir. Et

Quand on rentre dans un parcours PMA, on se met à énormément fréquenter les pharmacies, personnellement j'en avais une de prédilection (proche de mon travail et de mon domicile). Seul hic, son positionnement en coeur de ville qui ne m'offrait pas beaucoup de "possibilités de démenti" si j'étais prise "la main dans le sac" par un collègue o

JC pour les intimes. C'est celui qui a cru en moi, en nous, celui qui n'a jamais baissé les bras, celui qui m'appelait le dimanche soir vers 18h ou le samedi matin vers 10h, celui qui gardait les coupures de la presse médicale pour me dire que rien n'est perdu, celui qui m'a promis que jamais il ne me laisserait tomber celui qui lors de notre der

A 13h j'ai déposé Joséphine et Mario à la crèche, à 17h j'irai les chercher. J'ai parcouru, de nuit, les blogs de mamans de jumeaux PMAèsques [je reviendrai sur mon propre parcours un autre jour...], je me suis nourrie de leurs histoires, de leurs angoisses aussi, et je crois que ce qui m'a fait, en partie, tenir, les trois premiers mois de