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Eric Valnerbauch

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Erosem

Si écrire est un droit, alors c'est aussi un devoir. Le droit du Rien, et le devoir du tout.
Eric Valnerbauch Eric Valnerbauch
Articles : 140
Depuis : 14/12/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

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Cette Fleur, fut-elle bornée au temps des hommes, il salue et se signe, reconnaissant de lui prodiguer les parfums d'une robe brun-rouge. A même tout précédant, Elle nous devance, sans avenir_ Mars-Mai 2014. (à Maurice Blanchot)

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Trouver repos dans une image? Il s'y enterre; Et la Terre dévore la forme qu'elle avait pour lui.

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Musée des muses, Où est-elle, la fleur devant qui je m'incline? Comment pourrait-elle se tenir sur les chemins qu'elle trace ou qu'elle traverse? Le don du signe se signe à même le signe qu'il invente, ainsi insigne; Et tu signales, une fois encore, le dénuement_

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Aussi sûr que la Nuit, Les bouquets des jours ont éclos, Et combien de menées d'extases superstitieuses? Combien de calculs de la raison? Combien d'osmoses non pareilles? Combien de vide empli jusqu'au glorieux Néant, qui n'est pas? Les souvenirs apposent leurs troubles. Ont-ils vraiment choisi? Quels mots pourraient les classer et les retenir?

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Immédiate rougeur de nos corps millénaires, Nul ne résume à lui le rythme de tes sèves, que le lieu nul et sans repos_ As-tu jamais senti le terrible baiser de rouille? Sur les jardins disparus, Se préparent déjà les nouvelles bâtisses, Et les prochains charniers.

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Celle que nous recherchons est-elle la Vérité? C'est une très haute Responsabilité, Qu'aucun de nos mensonges n'a conciliée. Et qui le pourrait? Ô mes chétives épaules mortelles, Ô mes ailes, Ô ma branche, J'ai l'impression que Ni vraie ni fausse Ni bien ni mal, elle se joue de nous, A travers nous, Eparse et rejetée dehors, Comme si à

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Aux heures futures Les sèves et vapeurs Du présent qui t'absente? Ô parfums impossibles, Vos senteurs invincibles Enseignent les saveurs de l'ascension amère et de sa chute sans complaintes hors du monde; Aux heures futures, L'indénouable baiser, nouant ensemble les langues d'hier d'aujourd'hui de demain

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Paix des silences assourdissants, Le repos de cette tombe n'est jamais le sien; Quelqu'un regarde la tombe d'un autre, qui n'est de personne. Le regardant de pierre, Clôture fantomatique Que tu nommes pierre d'innommée. Ils fouilleront les épitaphes avec d'autres doigts, Recouvriront les découvertes avec d'autres gestes, Comme nous l'avons fait

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Comme dans la Nuit, Aussi sûr que la Nuit, Les hommes oublieux se souvinrent de tant de choses immémoriales. Mais les hommes, qui s'en souviendra

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Un silence nous effleure qui n'est point celui de la mort; Il froisse nos bruits, tandis que la mort des morts parle à travers nos bouches en vie. A jamais