Verlaineenfant au père distanteffacé au foyerdénué de sentimentspour son unique bébé verlaineadolescent troubléau regard transportanttoute sa fragilitélueur d’un grand talent verlaineton physique disgracieuxces cernes sous les yeuxce crâne sans cheveuxtrop vite devenu vieux verlaineon se ressemble un peutoi et moi les problèmesles rêve

Au commencement dieu trônait sur l'univers choyant la perle de ses inventions: la terre. et tout en la parant d'innombrables atours l'alchimiste observait sa forme et ses contours; à chaque ange qui passait il posait la question de savoir s'il aimait sa dernière création les anges positifs rassuraient le vieillard qui fixait amoureux son oeuvre

Le 26 décembre 1967 hôpital de la pitié salpetrière né d'hier, laid d'ailleurs j'ouvrais mes yeux à la terre. ce tout premier regard fut fort contrarié par l'ombre austère du visage grimaçant sur moi penché‚ de mon tyran de père il allait et venait m'observait dégoûté de loin et de plus près de face et de côté‚ il tournait, ré

(fait divers ou fable inepte) il était une foisun artisan boucherqui usait ses journéesà couper , ficelertrancher et puis hacherdes côtes des languesdes steaks et des jarretssa femme tenait la caisses'occupait du commercesur son derrière assiseelle rendait la monnaiedu haut d'un tabouretelle hurlait les commandessouriant aux clienteselle hurla

Un soir de fin d' été où je me trouvais seulles coudes sur mes cahiers et une larme à l'oeilje voyais défiler les visages de cellesque j'aurais pu aimer en vacances au soleilque j'aurais pu serrer dans le creux de mes brasencore eut-il fallut pour un tel résultatoser un mot, un geste, le problème était là.et sitôt je pensais au héros de

Un garçon trouva un serpent dans un vallonun jeune python qu’il ramena à la maisonen dépit de la réprobation parentaleil parvint à conserver l’animal.le reptile se développa rapidementfranchissant le seuil de tolérance des parents .. ..aussi un beau jour dut il s’en débarrasser. il n’y à cette histoire aucune moralitécar ainsi von

Il naquit autrefoisune hyène pacifiquedans une meute sans loidu centre de l’afriqueelle était altruisteet toujours attendaitpour se nourrir des restesque les autres aient dîné‚même quand elle dénichaitla première une carcasseelle aimait à l'offriraux appétits voracesde ses si nobles frèreset goûtait la dernièreà sa médiocre chasse

Sur une boîte de cigarettes j’écris des mots je perds la têtej’écris pour toi qui n'est pas làet que je ne reverrais pasj’écris je pleure et puis je pensel'enfance la vie la déchéanceles cheveux gris le temps qui passecette timidité‚ qui me glacej'hésite encore puis je me lanceje n'aurais pas de seconde chancej'hésite encore puis

Elle abreuve ses fleurs et leur parle doucement une rose tout à l’heure au bord du renoncement retrouve de la vigueur au son pur qu’elle entend des roses sur un balcon ont si peu l’occasion de voir un papillon de se sentir aimées jolies et admirées que l’on doit leur parler l’acte n’est pas futile car la fleur d’instinct sait sa be

Un hibou déplumé dans un trou de pivert attendait patiemment que s’achève l'hiver et que de la vallée des femelles remontent juste pour procréer et protéger la ponte. quelques arbres plus loin un hibou aussi laid sans doute parent lointain tout le jour s'affairait à remplir de souris et de divers cadavres le sol d'un vaste nid situé dans