Semeuse
Semeuse
Je n'ai pas besoin de vous, vous n'avez pas besoin de moi, on n'est là que pour le plaisir d'être ensemble un petit moment...une petite goutte d'eau dans l'amer...c'est déjà ça...imaginez une plage, un soir, un feu, asseyez vous un moment.
Ses blogs
Le blog de Semeuse
Récits, poésies, billets d'humeur, tout est prétexte à écrire et écrire encore...
Semeuse
Articles :
496
Depuis :
07/03/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Se peut-il que nous ayons la nostalgie du désir ? comme d'autres ont la nostalgie de la lumière ? et qu'alors pour avancer nous soyons moins fiers et qu'alors nous nous enfoncions dans le pire ? se peut-il que pour refuser d'être changés en pierre nous nous essayions à la prière et qu'enfants vieillissant sans aucune magique pensée peu à pe
Me voici de retour. j'ai décidé de remettre un peu ma semeuse en état, un peu plus de sobriété ne lui nuira pas.
* ** surnageant dans nos marées internes, brassées par le saugrenu de nos équinoxes indomptables, pataugeant au milieu des sables émouvants, perpétuelles incertitudes des traces, dérivant au flot de pigmentaires sédiments, bues et recrachées, liquéfiant tout sans soumission, cherchant l'architecture vivante des vides briques d'eau. ** *
Il y a un endroit quelque part c'est sûr un espace suspendu dans le vide un fauteuil un banc ou une simple chaise posée un endroit de silence et de paix et de sérénité, de joie intense un moment où plus rien ne pèse où rien ne bouge où rien n'existe comme un vide qui n'est pas vide un regard qui ne se pose pas un oeil il y a cet endroit j'
"il y a des aquarelles que je débute .. et puis non. cela s'arrête très vite. inutile d'en chercher les raisons puisqu'il est évident que ça ne marche pas. ces aquarelles-là n'ont pas vu la lumière. elles n'ont pas existé. pas ou peu de deuil" jean louis morelle journal d'un aquarelliste page 122
Epuisés parfois au creux des reins les mots se coulent entre ses lèvres et glissent en ruisseaux irrépressibles. combien de fois elle ne sait pas elle n'ose dire je et dit tu alors il exécute la danse impossible vagues de peau ravinée cheveux éparpillés rires agacés puis retenus mains préssées fuites interdites. faim. illustration: vetria
Comme si caresser sa main me devenait aussi étranger qu'embrasser la crinière d'un lion comme si ouvrir la bouche pour insérer ma langue contre la sienne m'était tout à coup parfaitement impossible m'envoler alors doucement vers les abysses là où les ailes deviennent nageoires etre dans cette foule de solitudes qui avancent une roue percée
Chos'e s'est arrêtée, hélas. merci à henri chiparlart pour cette belle aventure.