J’improvise une canne pour me porter secours, contre un arbre, prendre appui, faire une halte. trois soupirs un peu lourds, me le réclame venant de son écorce j’entends ce discours sur cette terre, nous sommes des milliers, les arbres que tu connais, ceux que l'homme a oublié. l’arbre qui te soigne, te réchauffe, te fleuri te fait pleurer