Rare matin ensoleillé, la brume qui étreint la forêt et ne s’élève que léthargiquement en attendant que le soleil fasse son apparition, enfin, au-dessus de la colline, les plumes rayonnantes sous les ailes des oiseaux qui forment des demi-cercles dans le ciel avant de se poser sur le toit d’un immeuble ou la branche d’un arbre. la lumi

J'ouvre les yeux et je réalise que le blog n'a pas disparu ! battement de coeur : un article de ... 2018 ? c'est fraise, de son lointain pays, qui écrit. je lis avidement, je m'abreuve des mots, et s'ensuit très vite un besoin vif. lire, lire le blog depuis les débuts. comprendre qui on était, qui j'étais aussi, à travers les mots et les ima

(alors, ce confinement, ça déconfite? j'en profite pour reprendre des textes écrits il y a longtemps, dont celui-ci, largement modifié depuis son original de fin 2018, qui marquait la fin d'une longue période de deuil.) in this bus, i am a place (a location with purpose), just on my own. the sky has the texture of ancient times, when in the ba

J'aime bien l'idée que ce blog est toujours là :3 il doit être plein de pubs chelous mais... un bon bloqueur de pubs, c'est la vie ! par ici tout va bien, bizarrement le temps passe et à la fois j'ai l'impression qu'on est toujours semblable, mais avec quelques couches de nouveauté. sommes nous des strates de choses, comme les sols ? en tout c

Tu as un jour pris un bain de lavande; j’en trouve encore la trace dans de petits sacs en tissus cachés dans tes tiroirs. j’ai joué dans ta boue et ton soleil, et à l’ombre avec chaque fleur de ton jardin. tu m’as fait goûter des boutons d’or et des pâquerettes. et, les jours de pluie, je me suis réfugiée sous ta couette. aucun de

Je poste ici. ça fait longtemps. j ’ai changé de pays, juste pour un an. je suis loin de banane et chanty et cookie et lichie et vanille, (vanille que je croise au monoprix) et des baguettes et du fromage pasteurisé aussi. loin, si loin, et pourtant... je crois que le plus difficile, pour le moment, c’est de gérer mon égoïsme dormant (bad

Ces années sont-elles assez lointaines pour être appelées nostalgiques ? je pense et je repense à ces couleurs, ces sons, ces odeurs – douceur douloureuse, doucereuse douleur, peut-être suis-je en train d’attendre, attendre quoi, leur retour, ou leur achèvement ? mais alors, comment achever un tel instant, irrémédiable bonheur ? voilà

C'est chelou de relire ce blog. beaucoup de honte pour ma part, mais aussi de la surprise. tellement d'honnêteté et de simplicité. quand est-ce que ça a arrêté d'être simple ? que les sentiments de tristesses, joies, mal-êtres sont devenu inarticulables ? aujourd'hui, inopinément, pour la première fois en 5 ans, j'ai revisité ce blog. et

Bien le bonsoir, fantastique auditoire invisible ! j'ai eu la poussée d'énergie (inespérée) qu'il me fallait : je me suis prescrit une petite dose de "self-expression", et d'une manière tout à fait épique, je suis parvenue à joindre l'action à l'idée. paraît que ça fait du bien. ce soir je plussoie ce choix ! après avoir passé littér

Regretterai-je la chaleur de leurs embrassades, les rides qui apparaissent autour de leurs yeux lorsqu ’ils sourient, leurs voix et leurs chansons et leurs rires? une question dont la réponse semble évidente. ainsi va la vie; n’ai-je pas déjà fait mes adieux à l’ami d’une soirée, aux amis de deux jours? et si nos bouches prétendront