Pater Familias Il expose sa lueur gélatineuse, sa tremblante tyrannie, sous le lustre familial. Son gros nez veiné de bleu brille à la table des dimanches encombrée de verres souillés et d’enfants ennuyés, le cul boulonné à leurs chaises droites. Pas parler, pas bouger, pas rire… Ils arbitrent en silence les paroles glaviots du grand-p

Après le délicieux et trendy La commissaire n'aime point les vers, Georges Flipo récidive avec cette suite des aventures de Viviane Lancier. Là voilà envoyée au débotté enquêter sur le meurtre (déguisé en suicide, ou bien est-ce le contraire) d'un directeur de Club sur l'île de Rhodes. Une occasion en or de partager sa chambre avec l'ad

(Piero Fornasetti "Architettura", 1951, Hambourg) Comme certains lecteurs s'en doutent, au vu de presque trois mois de silence, c'est un problème que je me pose avec acuité. Réponse du jour: tiens, pourquoi pas une page 99? L'idée n'est pas de moi, ce serait trop beau, mais de Ford Madox Ford, qui n'est pas, malgré son nom, un héros de cartoo

Si Toulouse a son printemps de septembre,Jean Calbrix a son Automne en août . En voici la page 99. (non, Jean, je ne publierai pas la fin de la page 98. dura lex, sed lex!) absorbé dans la lecture d'un Simenon. Son maillot de corps laissait voir sa musculature impressionnante. Après avoir jeté un coup d'oeil dans ma direction, il continua sa le

Voici le second (et dernier) épisode de Faites-moi rire , de Joël Hamm. (lire le premier épisode) Et sur ce, bonnes vacances et rendez-vous au 14 juillet! N'oubliez pas les rendez-vous quotidiens des 807 chez Franck Garot. Si la plume vous démange, pourquoi ne pas gratter un peu de papier et m'envoyer vos textes? Vous trouverez bien un thème t

Monique et ses "Plumes alertes" viennent de démarrer leur année d'atelier d'écriture. J'ai aimé sa première consigne et je l'ai suivie. Qui la devinera, au vu du texte produit? (gravure de Karl Schmidt-Rotluff photo M.D) Un homme qui dort au fond d’une boutique obscure, poussiéreuse, entre capharnaüm et cabinet d’amateur. Un homme qui do

On se plaint, souvent à raison, que le monde contemporain s’observe à travers la dimension réductrice de l’économie et que la soi-disant rationalité économique occulte trop souvent la magie de l’imprécis et de l’émotion. Le monde perdrait-il son âme à s’abandonner à une logique implacable d’un raisonnement qui n’aurait d’

Ce n'aurait pas été juste de ne pas offrir mes voeux de bonne année à ceux qui passent encore parfois par ici. Les voici donc.Je ne détaille pas plus, vous savez ce qu'il vous faut, je ne vais pas vous encombrer d'un tas de fatras que vous auriez peine à revendre sur e-bay, et d'ailleurs la bonne santé de Tante Olga (dont vous attendez l'hé

Ce blog périclitant, les Plumes Alertes de Monique, qui y nichèrent quelque temps, viennent de s'envoler pour nidifier ici sur un tout nouveau site: http://alertoplum.onlc.fr/ Du dico rigolo en perpétuelle expansion au quatrain taillé clic clic au carré en passant par l'art de la liste et le jeu des incipit, c'est une affaire qui tourne d'enfe

Plus qu’un créateur d’utopies, Jean-Claude Dunyach est celui qui interroge, avec un art consommé de la subversion malicieuse, celles que se forge notre société. Qu’elle tente de répondre à ses interrogations les plus anciennes ou prétendre combler nos vœux les plus chers… C’est ce qu’il fait encore une fois dans les six nouvelle