Sollicitudes, rappel de la contrainte Un pari scellé d’une tape Et sa vie change de cap Qu’a Poupakap ? Les dimanches au turbo Crevant ici, l’est moins beau L’est d’où, qu’a Boulo? Pour un regard, il te casse les dents Un sourire et il devient tout blanc Qu’a Rémanméchan ?

(pour la contrainte, voir ici) audace – coup de fouet qui fait bondir bouseux – dénigré pour sa saleté par les huées hostiles des gens trop propres sur eux croquer – plaisir à un « A » salvateur de la crise de nerfs dogme – principe écrasant comme un dôme loterie – poisson tiré au saur (mais pas un hareng) modelé – pétri et

Mots imposés: Hallucination, abricot, recoin, cathédrale, désastre, suite, couloir, lunettes, trombone, soif, danger, sagesse, requin, cactus Je me souviens de la soif de mes camarades dans les années 1980 d’explorer dans ses moindres recoins le corps abricot de l’animatrice d’une émission de gym tonique vénérée comme une sainte de ca

Sautons la barrière… Sautons la barrière dès le printemps venu Verdir mon fol espoir de minceur ingénue Je traverserai prés, prairies et champs de blé De toi me languissant, vigueur sans bourrelet Je courrai en jogging, grise basket au pied Sans plus aucun muscle, mon abo résilié A ce club de fitness où se sculptaient mes fesses Mon fond

Et Madiba s’en est allé Vingt-sept ans au fond d’un cachot Mourir pour une idée clamée Le poing du monde serré haut Vingt-sept ans au fond d’un cachot Etre blanc ou noir ou bien fou Le poing du monde serré haut Une lumière au fond d’un trou Etre blanc ou noir ou bien fou Quand le silence autour tue Une lumière au fond d’un trou Des

Le jeu commence par la rédaction d'une moitié de conversation téléphonique. Le joueur 1 l'écrit en tentant que les répliques soient le plus polysémiques possible (ici, ce sont les répliques en gras). Le joueur 1 soumet alors son texte aux autres joueurs qui imaginent l'autre moitié possible de la conversation, soit ce que dit l'interlocute

« Madame » par Otto Dix couvre-chef populaire gouaille enrubannée plume triste bord large chevelure défraichie mèche terne front veiné sourcil épilé basse-fosse myope nez piqué désir fangeux vérole vénale Souvenir d’Otto Dix Sans fard voir Et montrer En vrai La guerre enlaidit Pour toujours couleurs criardes odeurs bruyantes vétéran

Le petit chat est mort Il a tourné comme un soleil Le petit chat écrasé de silence L’enfant ne comprend pas ce silence Il n’a jamais vu la mort Lui qui danse dans le soleil Il ouvre sa main vers le soleil Tend ses doigts pour griffer le silence Lui, c’est décidé, jamais il ne sera mort

Ses joues, son front, blancs Son cœur : noir Elle n’a même pas mal Elle n’a même pas mal Dans son rhum blanc Et son manteau noir De haut en bas autour du noir Elle n’a même pas mal La balle était à blanc

Contrainte : Sur le modèle de Glossaire j’y serre mes gloses, on définit les mots en s’appuyant sur les lettres et/ou les sonorités qui les composent. Quinze mots. barboter – s’immerger jusqu’à la barbe, pas plus calotte – culotte pour le chef durillon – dur aiguillon riant au comptoir enfoncé – en clair : engoncé flamboyant