corinne pluchart
corinne pluchart
Jamais sans poésie-
calligraphie- peinture-
Le regard posé à la frontière qui noue le ciel à la terre.
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Depuis :
31/05/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
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Trois fleurs fanées. quelques feuilles. il bruine elle touche le muret de pierres comme les enfants pour faire des traces -la mer à ses pieds dégringole.-
Comme des roses tombant des bouches closes et sous les pieds le doux des prairies qui couraient comme des rivières- ce bruit de fontaine quelque part quand on se baissait pour ramasser les cerises -on les mangeaient avec les trous des oiseaux et les vers à l'intérieur- sans savoir- c'était bon comme ces roses qui coulaient sous la route quand o
De l’infini bleu terre où tu n’es pas allé - ta main comme une ombre à démêler ce langage - densité d’un instant où... et puis d’un jet de muraille il y a eu la mer et cette lisière tremblante ce possible et qui n’atteint pas - jamais.
Dans le lit blanc sous les fenêtres noires un silence court et bruisse ça dévale, ça crie et tu restes là à croiser le fer avec l’autre jardin.
On irait la voir un jour gris dans son écume blanche. nos mains rougies dans les poches sans fin à ramasser sur les joues les écueils de novembre. elle n’aurait pas de bleu où poser sa fatigue et le corps lent on ne saurait faire autre chose qu’une empreinte.
A l'intérieur c'était une rondeur aux bords vibrants quelque chose qui tenait d'une fleur poussée par le vent ou d'un morceau de dentelle oubliée. l'imagination, ronde et pleine tenait la joie comme le vent prend les sourires -dans un éclat rouge et fulgurant-.
Ce serait au milieu de nulle part, à côté de l'océan, dans un ciel couchant. dans une douceur de mai. les cris des enfants, à l'étage endormi,les reliefs d'un repas sur une table centenaire. une brise légère sur les joues au moment de se dire quelque chose d'important : un amour, un souvenir, un été....quelque chose qui aurait eu lieu dan
Cette portière ouverte comme un refus. comme on l'aurait jetée là,dans la nuit noire. cette immobilité glaçante entre deux raies de lumière le nu des pieds sur l'asphalte et ces mains qui triturent je ne sais pas ce qui est le plus inquiétant ce qu'il faudrait ajouter ou ôter du visage pour que quelque chose de beau advienne. pont aven, 18/