Comme une Alerte à Malibu Il vient faire un tour dans mes bras Puis il s'éclipse à Marina Comme passe un écureuil roux.

Une fois n'est pas coutume Me dis-je vous voyant Me dis-je avec espoir . Comme on avait coutume Comme il est toujours temps Comme on voudrait tout voir . Ma foi n'est pas coutume Me dis-je regrettant Qu'il soit déjà trop tard . Une fois, mais pas coutume Vous dis-je promettant Que c'est un au revoir . Oubliant les coutumes M'oubliant tout autant

Il dit "p'tite fille", il parle trop, et surtout il ne t'écoute pas. "Tu vois p'tite fille, soit tu triches ou, soit tu triches pas. Dans les deux cas, ça vaut le coup !". Il te fait faire n'importe quoi. "Fais l'air fâché, fais-moi une moue ! Fais voir tes yeux. Rends-moi jaloux. Prends pas la pose ! Recommence tout. Pour l'agacer, tu n'as qu'

Il s'amène avec toi passe la nuit entière rapporte tout à lui fait beaucoup de manières puis il s'évanouit le bonheur est sournois.

La solitude est mon amie une amie que je n'aime pas et que je n'ai pas plus choisie que mon nez ou mon avant-bras.

Sur les toits de ma tête, ton chien se ballade. Il prend de la auteur , il écrie des salades, je les apprends par choeur .

Comme on reprend le cours qu'on a laissé ici comme on veut bien l'admettre comme on est soi toujours mais que l'on a grandi j'ai pris deux centimètres.

Parfois j'invente le rugby souvent j'abats un bon ami tantôt j'opère un rat blessé tantôt Jane donne à manger à mes petits -deux louveteaux nés sous le signe du Verseau parfois je finis en prison condamnée à crier ton nom je n'aime rien tant que la Nuit et ses errances infinies.

Je mens sans m'arrêter je mens pour me cacher à votre jugement je mens, toujours je mens je mens, c'est pour me taire oui, je mens pour vous plaire je mens pour être deux je m'en fais des envieux je mens pour être moi et une autre à la fois mais voilà qu'à mentir je perds le souvenir et priant ma mémoire de me rendre l'Histoire je cherche l

J'avais si peur avant De n'être de passage Qu'un ridicule instant. Je rêvais à cet âge D'un train comme un serpent Qui m'emmène en voyage . J'ai voulu en ce temps Un fabuleux naufrage Sur la côte d'Argent. Là où aux quatre vents Crient les bêtes sauvages Et meurent les enfants.