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Batpopo

Batpopo

Des mots. Du sens. Un souffle.
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le blog batpopo

Ancrée en moi, la nécessité d'écrire. Passagers du sens, les mots vont d'un esprit à un autre, se perdent et tissent leurs chemins .
Batpopo Batpopo
Articles : 35
Depuis : 04/04/2006
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

tombée

Il est une force qu’on ne soupçonne pas. Il est une peau qui s’enlève. J’ai crevé mon cœur et mu mes espoirs On ne vit que pour soi On attend du dehors la délivrance qui ne vient pas Je me déleste. Je n’ai même plus envie de crier. Ma vie est ailleurs et mes premiers pas sont devant moi. A trop rire, on ne veut plus décevoir A trop

C'était un jour étrange

Tout est signe D'un geste infini Qui s'enfuit. Tout à prendre Dans nos vies en sursis. Il sera temps de faire silence Il sera temps de rendre vive notre mémoire Il est déjà temps de laisser les sirènes résonner, d'appeler les anges empreints de toi, d'honororer le souffle de la vie Là où le signe chante encore.

Mon père

Il y a une année Tu es parti Et la mer m’a appelée. Il y a une vie Que tu as donnée Et la mer s’est retirée. Il y a un écho Qui résonne Et la mer s’est vidée. Il y a une tristesse Qui s’est calmée Et la marée est montée. Il y a une mer Qui m’a rappelée Et la vie est revenue.

Les pas

Le chemin est tordu Mais on y arrivera si on fait les efforts Nécessaires pour ne pas se proclamer forts Mais sincères. Le cœur amer, j’ai pensé ne pas me mêler Aux boniments d’autorité Pour garder mon intégrité. Le chemin s’étend Entre nous si la profondeur Sort calmement sans clameur Le chemin reste Et les anges s’éloignent Nous

ça c'est dit

Le désir absolu du signe faisait taire les cicatrices qu'on expose La joie naissante des sens communs embaumait l'héritière du don perdu Les points se cherchaient et attendaient leur phrase Personne n'y comprenait plus rien. Les injonctions récalcitrantes faisaient réciter les coeurs au sang baissé, Les cellules nerveusement oubliaient de se

Le ressac

Elle a chuchoté : reste à m’écouter Je lui ai dit : raconte-moi la pieuvre, la tortue et la pirogue Ces symboles qui portent en eux L’histoire des ancêtres Le savoir des sages Ces histoires qu’on écoute Comme des enfants crédules Que nous ne sommes plus. Et quand la mer monte, Les heurts trépassent Et le temps prend son temps. Elle a g

Au musée

D'une attente légère Qui noie les cris apeurés Mon envie s'est muée En question éternelle, Irai-je ? Le ferai-je ? Lui dirai-je ? Le lacet qui défait les aiguilles du temps Ne me chaussent pas. Je suis une toupie, Qui parfois s'arrête pour plonger. Et les secondes meurent, Tandis que les mots s'enfuient dans leur imaginaire. Je ne saisis plu

Le miroir partagé

Il est posé là Je ne me vois pas Tu te cherches. Elle feint d’oublier son regard Il scrute et ne veut pas y croire. Ils, elles, eux, Toi et moi. Sans accroche ni partage, L’indicible est entrevu. Sans ambage ni dévoiement, L’essentiel reste voilé. Le langage qu’on recherche Les mots qu’on entend La voix qui tait, La parole sourde. J

En suspens

Il s'en est fallu de peu. On croit à la vie On regarde partout On cherche la poignée, la saisie, le geste Qui libère. On attend l'avenant D'un contrat qu'on n'a pas signé. Les heures irréelles passent, Le terrain en friche oublié, La terre reste morte. L'élan des aveugles nous étourdit On souffre de trop bien vivre. J'ai payé le prix pour

Cet instant

Coeur ouvert, être sincère D'une saisie, d'un geste Recueille l'attention des étoiles naissantes. Au détour de l'allée, j'irai Cueillir cette liberté A venir, à conquérir. Un, deux Marche avec moi. Trois, quatre Créé pour toi. Pars et prends ton chemin, Le filet de l'attente ne te retiendra PAS. Penser, parler Rêver et partager. Ecouter.