Quand la femme crut, elle crut que toute grue est le produit d'un accident que les tessons qu'on brise sont des paroles et qu'on échoue plus vite qu'on ne se brise tourmentée par le sermon d'un homme la femme crut plus fort que toute guerre est un butin, ou que toute guerre est le tribut d'un chemin non parcouru dites-moi, dit l'homme comment cro
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Littérature, BD & Poésie
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Le bien, le mal sont-ils des objets de spéculation morale ? * il suffit d'une déviation pour que la boue remplace l'eau dans les canalisations * le bien, le mal sont-ils des objets de spéculation morale ? * on croyait au bien et parfois, on n'y croyait pas. on croyait que le mal est un étrange al- liage, une forme d'horloge détraquée qui fera
Je pense beaucoup à l'écriture, ces derniers jours, à l'écriture comme une chose lisse et drue et inquiétante. je pensais, hier dans le train, qu'il fallait que j'écrive à propos des silhouettes qui bougent. un jour j'écrirai comment elles bougent dans ma tête, avec leurs bras, leurs jambes, leurs visages fondus au clair. ça vient d'un ry
Je suis gorgée par le soleil ou tordue, peau de chamois je suis tannée en tout cas * les écrevisses font la ronde, elles tournent comme des fillettes en ruban défraîchi * métaphores pour des images parce que ça heurte, craquements de bois, la maison s'effondrera (avec ou sans moi). * la ronde est menée, je le sens bien, contre ma volonté p
Petit coin du monde où écrire, petit coin qu'ém- onde, rien n'est pire ; le vent est venu beau sur la montagne car le vent est enfant crevé de rien entends-tu le chant qui vient ? petit coin du m- onde à investir, petit coin du monde ; où ri- en qu'écrire, petit coin du monde à mal rédui re
Une légende se répandait à bas bruit, c'était en 2006 je crois, oui, il me semble que même moi, moi qui ne connaissais pas grand-chose aux sous-terrains du web, à ces larges espaces embourbés, mystérieux, même moi j'avais entendu la rumeur d'une légende, comme s'il m'était poussé des branchies ultra-sensibles. la légende avait remonté
On voit un cheval dans le nœud du bois, un drôle de destrier fendu en deux par, je ne sais quoi, peut-être quelque chose qui parcourt le bois le fend comme une incise, un cheval sans cavalier, que je vois, vêtu de peu depuis petites on est hypnotisées par toute... par toute cette nudité. fendue par le bois désossée, cuillère équestre tout
Quatrième de couverture de non-dits des allumettes, myriam m., 2038.
Dans non-dits des allumettes, ultime recueil du cycles des silences, myriam m. donne parole aux allumettes craquées, les unes après les autres, par la fillette du conte. qu'ont-elles perçu, cette nuit-là, de la cruauté du monde ? donner la parole aux objets très humbles qui, dans les contes, n'existent qu'à titre de faire-valoir, voilà le p
Et si j'écrivais que ce poème est l'aboutissement d'une rivière, plu- tôt que pied coincé dans une source ? et si j'écrivais qu'un grand âge est le début de l'espérance, et pour un autre siècle, d'une romance, si j'écrivais pour gagner les hauts rivages d'une île arrimée trop fort au continent ? cascades douces et ravages, j'ai longtem
Cela fait maintenant cinq semaines que je suis ici ; ici, c'est-à-dire dans cet appartement grand et lumineux. j'en sors peu : je peux compter sur les doigts d'une main mes excursions à zurich, la grande ville la plus proche. trois fois pour la gare ; une fois pour le médecin. une pour flâner dans les ruelles sombres de la vieille ville. je peu