Figure-toi l’épée au cœur des mousses tendres, le rut phénoménal du crétinisme en fleurs, et toujours envahi, submergé par les cendres, un famélique espoir qui cherche ses couleurs. figure-toi l’orgueil sirupeux des images, le mot sonore et vain goulûment répété, comme vingt milans noirs sans chair et sans plumages dont le chant ple
Thierry CABOT
Thierry CABOT
Je suis un écrivain désireux de faire connaître mon oeuvre poétique et mes chroniques littéraires respectivement intitulées : "La Blessure des Mots" et "Tout va bien".
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Thierry CABOT
Il réunit des textes extraits de mon oeuvre poétique intitulée : " La Blessure des Mots "
Thierry CABOT
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29/08/2007
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
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Communiqué de presse de paul laurendeau : "la blessure des mots".
Thierry cabot, la blessure des mots, poèmes. élp éditeur (www.elpediteur.com), 2011 voici, serein, blafard et fier, un puissant recueil de cent trente poèmes versifiés, armaturés, ciselés. la blessure des mots est un exercice solidement formulé et indubitablement généreux dans la forme, tout en s’avérant empreint d’une cuisante trist
J'ai le plaisir de vous annoncer, aujourd'hui, la parution de l'édition complète de mon livre intitulé "la blessure des mots". https://www.accents-poetiques-editions.com/produit/la-blessure-des-mots/ en voici, ci-dessous, l'avant-propos : cette œuvre poétique, longtemps méditée et dont la création s'est étalée sur plus de quatre décennie
Il a plu… tant plu. celle qui m’a plu a changé d’adresse. que n’a-t-elle été au moins un été mon nœud de tendresse ! que n’a-t-elle mis des rêves amis dans ma tête obscure, ou devant pluton fait en demi-ton resplendir mercure ! il a plu… tant plu. tout ce que j’ai lu erre au coin de l’âtre. les carreaux geignant ont l’air
Sur le quai fauve et noir empli de moiteurs sales, les âges se défont au rythme aigu des trains... voici longtemps. peut-être en mai. comme en rafales, des houles de joie ivre incendiaient mes reins. j'avais les yeux ravis et comblés de l'enfance. la magie à ma lèvre où fusait le bonheur, inondait le ciel chaud d'un rêve sans défense plus
Te vois-tu ? mon parterre à l’ignoble figure ! te vois-tu ? déjà seul et fertile en douleurs ! car le temps, ce venin somptueux d’envergure, dès la semaine enfuie, a ravagé tes fleurs. j’en avais pourtant mis de toutes les couleurs, des lys partout, des lys que juillet transfigure ; ils fredonnaient si bien parmi les vents siffleurs, ils
Au loin déjà, les barques muettes baisent tout l’or assoupi des eaux. o lune pleine entre les roseaux ! tremblant d’aimer nos deux silhouettes. comme en bijou l’extase qui vient, a la nuit blonde, accole ses lèvres, et comme flotte avec d’amples fièvres un absolu presque diluvien. quelle touffeur mêlée à l’espace ! il fait si chaud
Rien ne l’empêchera, toute espérance morte, de rêver comme hier aux splendeurs de sa porte. chaque matin semblable aura voulu toujours du même et beau visage orner cent tristes jours. en songeant dans la rue, il se languira d’elle, elle qui l’aima peu, juste un soir, d’un coup d’aile et dont les grands yeux verts à l’émail convoit
Ecoute encore sur ma joue battre le flux et le reflux d’un oiseau tiède qui rejoue ce qui bientôt ne sera plus. vois déjà mourir à mes lèvres comme un trop fugitif baiser, l’heure en porcelaine de sèvres que l’heure qui suit va briser. découvre, décèle, devine toutes les failles dont mon front quelquefois soûl d’une eau divine, p
J'ai le plaisir de vous annoncer, aujourd'hui, la parution de l'édition complète de mon livre intitulé "la blessure des mots". https://www.accents-poetiques-editions.com/produit/la-blessure-des-mots/ en voici, ci-dessous, l'avant-propos : cette œuvre poétique, longtemps méditée et dont la création s'est étalée sur plus de quatre décennie