Lulu, l'ange noire...
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25/11/2011
Categorie :
Maison, Déco & Bricolage
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Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme! Au gré des envieux, la foule loue et blâme ; Vous me connaissez, vous ! Vous m’avez vu souvent, Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant. Vous le savez, la pierre où court un scarabée, Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée, Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour. La c
Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux formes ont tout à l'heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles, Et l'on entend à peine leurs paroles. Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux spectres ont évoqué le passé. - Te souvient-il de notre extase ancienne? - Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne? - Ton cœu
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose; La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur; Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Lan
Oisive jeunesse A tout asservie, Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Ah ! Que le temps vienne Où les cœurs s’éprennent. Je me suis dit : laisse, Et qu’on ne te voie : Et sans la promesse De plus hautes joies. Que rien ne t’arrête, Auguste retraite. J’ai tant fait patience Qu’à jamais j’oublie ; Craintes et souffrances Aux cieux s
Ils vont et viennent à n’en finir. Le revoilà le défilé De souvenirs, bons et mauvais, Ou mornes ou tristes, ou qui font rire. On est seul avec son passé. Tous ces souvenirs sont en fête. Ils tiennent le haut du pavé. Et toujours prêts à grimacer, Ils font de vous ce que vous êtes. On est seul avec son passé. Il en est qu’on enfouira
C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle da
De gaieté en gaieté J’ai contrefait ma joie De tristesse en tristesse J’ai camouflé ma peine De saison en saison J’ai galvaudé le temps De raison en raison J’ai nié l’évident De silence en silence J’ai parlé sans rien dire De méfiance en méfiance J’ai douté sans finir De rancœur en rancœur J’ai brisé l’essentiel De pe
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : ” Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi Se planteront bientôt comme dans une cible, Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau du délice A c
Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet, Tour à tour amoureux insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre. Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait. C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ; Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre Au fond du coffr
Quand Je la vois briller sous un voile funeste...Jean Ogier de Gombauld
Quand je la vois briller sous un voile funeste, Comme une autre Diane, au milieu de la nuit, Quelle est mon aventure ? À quoi suis-je réduit ? Je demeure confus, sans parole, et sans geste. Vous à qui sa rigueur jamais rien ne conteste, Vous en qui ma pensée et ma flamme reluit, Allez, regards, soupirs, où l'Amour vous conduit : Votre douce é