J'aimerai... Partie II En songes... Provenant du désespoir des Hespérides Encordées depuis si longtemps Du-delà des terres arides Si près du couchant Me revient lentement A la conscience Comme l'astre mourant des dernières lueurs Du soir reposant, ci ou là En procession d'équinoxe ou de feu Du feu des enfers D'où surgissent nos embaumeurs

Partie II Il se tenait droit devant moi Debout Les yeux dans la foule Son esprit présent Ses cheveux assemblés Sa robe blanche Sa gestuelle … Plus grand encore Silhouette immense … D’une parfaite Présence Je m’avançais vers lui Un pied devant l’autre Comme si une force s’était emparée de moi Mon corps se trainait Se défendait Me

Myriam Salomé Les nuages s’amoncellent maintenant au-dessus de l’eau Soudain un éclair les déchire Myriam s’abrite sous un rocher Ses pieds nus sur le sable et l’eau en cascade qui s’écoule Ses yeux se perdent dans le lointain au-delà des nuages presque sur l’autre rive S’élève alors les odeurs d’amandes séchées de sable tr

Essences de jasmin Sur des étals d’or Le soir aux portes du désert Les sables s’ouvrent et s’écartent Laissant libre le chemin tracé De toute éternité L’enfant prodige Regarde les étoiles Des mystères de sa naissance Annoncée Sous la voûte céleste Hors la plénitude des encens Ni murmures, du reste Cheveux au vent De la présence

Sapphô Si les dieux sont des monstres, Aphrodite rendit la jeunesse au vieux Phaon Par jeu, défi des autres Puis l’affaiblit, impuissant C’est ainsi que le récit meurt … L'histoire commence ainsi ... Il m’apparut un jour, fier et séduisant Tel le soleil éclairant Alcée Sous un ciel dégagé de tout ornement Un dieu humanisé Sa chevel

L'autre femme Près des oliviers Non loin de la maisonnée Se trouve... Tout en beauté À l’ombre des figuiers... ...Un puits profond, creusé Entouré de lierres et de genévriers D’où la fraicheur - mélanges d’herbiers- S’élève en offrandes De parfums envoutants De terreaux et d'eaux stagnantes J’aime ces moments Où près du puits

~Pulsions~ ~Pulsions~ ~Pulsions~ ~pulsions~ Artémis s’élance à travers bois Son esprit suspendu Son corps en éveil Résolue Que la mort n’effraie Elle compose ainsi Femme vierge Désirs transis Féconde Son utérus Entre deux mondes Posé sur l’humus L’herbe fraiche Assise parmi ses nymphes S’élève en elle De son antre Les forces an

¤•╔ Au soir de sa vie Elle avait gardé quelque chose de mystérieux D’insoupçonné Tendre regard bleu Intense Ses cheveux clairs S’ébattant aux quatre vents L'histoire commence ainsi Aux confins des terres non loin ...en pays de France Des lucioles égarées Sur un parterre de poussières de roche et de brindilles S’enhardissant, pén

Marcus Tout d’abord Contrôler Hors ces terres, de tout sort Magie et territoires purifiés Puis, d’où le vent, de quel contrefort Il soufflerait Envoyant sable et brindilles Nous aveugler Luttant et nous plaçant en centuries Nos hommes avanceraient Le soleil de dos Examinant la nature L’humidité L’odeur et le goût de la terre Si les es

Dans les mains du bourreau Caravage C’est dans l’attente de la nuit ... enfermé Dans un sordide réduit Une sombre cellule… au crépuscule abandonné Là, où personne ne viendra s’inquiéter Se rapprochant -la main du bourreau Celle qui prend- qui ne laisse rien s’élever ... la peine conduisant au tombeau Ignominieux instant Où se pr