RéfugiésLes semelles uséesont perdu toute identitéet la poussière des cheminsne retient riendes histoires anonymesles sentiers du refugene desservent plusque des camps de rétentionpetit hommepassant la mer et les montagnestes rêves ne sont pas les mienstes mots sont différentsmais tu es mon frèrebientôtsur nos semelles de ventnous rejoind

l'alouette monte, obstinée. ciel! elle se noie dans la houle des nuages. Unijambistes mauvais chanteurs les hérons de l'étang. Deux jours sur ma branche à se lisser la plume et l'oiseau s'envole. Musique improbable comme un vol de goélands wild illean pipe. L'automne est si roux que le renard est jaloux m'a dit le hibou. Lorsque le poète s'é

Des villes désertes des portes ferméesplus de mains tenduesles yeux fermés tournésvers le vide intérieurj'entends le glas sonnerles âmes sont mortesremplacéespar des tourbillons incohérentson ne respire pason conspireà l'ombre des criset des étendards flamboyantsqui se retourneront en piquessi l'étrangerpointe son nezdans cette nuitdans

Mon île accrochée au mur foulard de fête que je ne porte plus le rêve s'avive parfois mais la vague des souvenirs raidit le sable et la douceur de l'espoir devient douleur humaine mon île que je caresse gravure punaisée comme une pin-up vieillissante blondeur fanée qui ne blanchit pas. le 17 mai 2012

Poète Tu as pris la plume Pour assurer la relève Et avancer le long poème De l'humanité Tu dois te consacrer aux deux seuls sujets L'amour et la liberté Garde un espace vital Pour que ta création soit claire Ecris peu mais Ecris toujours. Lorsque tu rendras les armes Remets en même temps Cette plume commune. Le 31 mars 2012