N'oublie pas que tes yeux Sont les fenêtres de ton âme. Par eux transparaît pour tous Le meilleur de toi-même, Mais aussi ce que tu voudrais Cacher à toi-même et au monde. Aussi n'essaie pas de tromper Ton regard et celui des autres Par toute fausseté artificielle Car ton naturel, tu le sais Transparaîtra au galop.

Au départ du vers Ni nombre ni symbole Ni dessin ni smiley Aucun artifice en son prénom

Ce soir-là Elle avait décidé Qu'elle serait la lune Comme en rêve toutes les fées Pour leur chacun et leur chacune. Ce soir-là Elle s'était juré De séduire le berger Pour lui voler son étoile Et la cacher sous son voile Pour les soirs d'été De l'éternité.

N e p a s o u b l i e r Que les six rondelles en vol Ne font qu'un printemps

On avait songé à deux A bâtir jour après jour Un château des jours heureux Monté pour durer toujours. Comme tout édifice durable Il demanda des efforts Tout remettre carte sur table Ajouter des contreforts. Nous n’avions ni l’un ni l’autre Vu la mer si près des murs Et sous estimé le vent Qui soufflerait plus que dur. Peu à peu chac

Mona Nella Elle déshabillait les mots De leur propre sens premier Les plongeant au quotidien Dans la suave lave d'un bain De pure poésie lascive Mi magique mi mystique Style semi automatique Divinement ensorcelante Et la toile criait Yallah En lisant Mona Nella.

Le glacis du regard Sur un teint bien blafard Ne doit rien au hasard Mais à l'histoire du fard.

Tout est grâce Si l’on admet que rien n’est dû Que tout est don. Plus on devient humble Et plus on perçoit Tout comme grâce Car nous ne méritons rien. Celui qui calcule ne voit pas La grâce lui glisser entre les doigts Car la grâce est Hors lieu et hors temps. Elle s’accueille Sans même être nommée Sans se laisser définir Et surtou

Comment me faire croire S’Il dit aime comme Il dit tue Que Dieu serait Un

On retiendra de l'Odyssée, Ce qu’à Ulysse écrit Circé « Entre les Deux Écueils mêmes Toujours notre route nous mène » Pour ne pas dire nous malmène. Avec ou sans sa Pénélope La vie joue des tours de salope. Peu à peu des liens sont tissés D’amourage comme d’amitié Sans parler de fraternité Mais le temps nous fait naviguer Entr