À mi chemin entre la chute et le rééquilibre sur la poutre céleste l'enfant hésite à continuer. Un pied puis l'autre, le bois craque. Il a un frisson, mais résiste à la peur. Il ne sait ce qu'il l'attend en bas et redoute la douleur d'un atterrissage incertain. Alors, étendant les bras, l'enfant ferme les yeux, et d'un geste précis, amorc

Et les étoiles applaudissent ce brise-ennui imprévu Il est vrai qu'il bruine cette nuit, et que l'été a dans ses voiles le bruit des gouttes de pluie Peut-être vaudrait-il mieux avancer sans s'alourdir des possibles - mais la raison n'attire plus personne - Et soudain ricochent les mots, invalides petits soldats déchus, brisés par un souffle

Elle marche vite, ses talons ricochent sur les pavés, le rythme ralentit, le galet coule. La voilà sous l'eau, à regarder la surface par en-dessous, la réalité à travers des masses étouffantes. Elle ne criera pas " je me noie ", l'aide, ça ne se demande pas surtout quand on risque d'entraîner les autres dans la noirceur. La voilà au fond,

Ainsi s'essoufflent les sirènes dont les cris résonnent encore dans l'écume de bitume. Il s'arrête mais court encore, s'éloigne, s'enfuit du parterre de bris de verre que le sang enrobe. - Présumé coupable jusqu'à preuve de couleur - il court encore mais s'arrête à bout de souffle, à bout de vie, à bout d'espoir oui, il y a de la poudre

(inspiré par un tableau de la série Ciels ) Cos m os édulcoré vers lequel c o nvergent les pépites de nuit , sur un f o n d de métal , laisse les couleurs inhumaines pren d re le dessus , et scintiller e ncore un peu , répondant à l'appel de ce petit soleil indiscible .

Parfois Les choses deviennent floues Et sous les astérisques de l'existence On rêve de plus, on rêve de mieux, on rêve de peu Parfois Il y a des couleurs Qui font hurler le ciel Et jouir les airelles Mais parfois, parfois, parfois j'ai envie de manger de la cendre sourceimage

Mais j'ai quelque angoisse que la rosée ne saurait effacer. Alors, souhaitant les effluves orientales du jasmin, on ouvre les portes à de nouvelles turpitudes, que le chant des parapluies ouverts pardonne. Sans voir que les ailes grises du jour se déploient sur ces doutes, les engraissent et les amplifient. Lourdes, lourdes sont les années gris

Réversibles.

se dire que ça reviendra laisser carnets et stylos au tiroir et triturer les mots dans la tête seule ne rien écrire et se dire que ça reviendra essayer plus tard de remettre la main de remettre l'esprit sur ces monèmes et n'y parvenir pas en fin de compte ça ne reviendra pas regretter alors un peu -ou non? après tout c'était peut-être trè