Moi, toi, si précieuse , Je t'écris, mais ça ne te réveille pas, cela ne te fais rien, que je t'appelle chérie ou même coeur d'Amour, tu fonctionnes pareil, tu laisses perler ton jus en ronronnant de la même manière. Je ne sais pas vraiment comment tu marches, mais tu changes le temps. Pour que tu sois totalement pleine, c'est long, parce q
abracarambar
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Virginie et anne Emmanuelle Micucci
Plasticiennes
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21/04/2012
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
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Mon irremplaçable , Tu m'as raconté comment l'ambiance au credit lyonnais t'était familière. Etre la cafetière d'Arlette te donnait une place qui se marquait dans l'Histoire des cafetières. Comblée de fierté. Tu infusais ton coeur dans des matins qui n'en finissaient pas. Tu mettais ton âme dans ce café qui éveillait la justice, qui cons
Quand j'ouvre mes yeux, je suis aux Galeries Lafayettes. Je me suis endormie, comme ça, assise sur un fauteuil au bout d'un rayonnage. Je regarde toutes ces chaussettes disposées face à moi. Une palette de couleurs sans limite. Le magasin propose des lots promotionnels Dehors il fait nuit. Une femme tapote sur le micro lance dans les haut-parleu
Quand je vois la chaussette (de Neil Amstrong ) au milieu de l'immensité lunaire, dans la poussière, maintenue par quelques brisures de pierre, je me dis que la régolithe devait l'aimer. Elle était la dernière trace d'un passage, la dernière marque humaine, qui aurait eu envie de lâcher cette présence ? La lune, ses pierres et sa poussière
Jeudi 6 février-( Fin d’après-midi ) Nous redescendons vers la terre, je sens que mes chaussettes s'épuisent, nous marchons dans l'univers avec un pas lourd, lent et désabusé. Je profite de cet instant pour les nourrir d'une tristesse revigorante. Une histoire qui a fait pleurer en 1936 les chaussettes du monde entier . Dans "Autant en empor
Est ce ce filtre qui ne te faisait plus rêver ? Est ce café pourri ? Est-ce cette eau caillouteuse ? ça n'a fait qu'un bruit, qu'un poc, qu'un plof, un dernier souffle, puis tu es morte. Mon Amour, je ne sais pas dans quelle poubelle tu t'es mise, peut-être dans un truc confortable qui te place hors de la noyade, loin des mouvements de la terre
Jeudi 5 février ( J-1) Les chaussettes se sont mordus, bagarrées, entremêlées, c'est l'heure de partir. Je commence à préparer mon sac: du fil et des aiguilles, pour elles, une crème anti-ampoules pour moi. J'emmène de l'eau, beaucoup d'histoires tristes pour les encourager, de la nourriture, un bon manteau, un téléphone-caméra- appareil
Vendredi 6 février Nous commençons notre ascension avec entrain, mes chaussettes sont déchainées, elles se plissent le long de mes mollets( Leur instinct sauvage peut-être qui ressurgit ?) Elles cherchent à glisser de ma jambe, comme pour s’échapper , je suis obligée de prendre des élastiques et les coincer contre ma peau. Pour les diver
Il n'est pas loin de midi. La lune approche On arrive aux coordonnées 8,5 , 31,4 de la mer de la tranquillité. La mer est partie depuis bien longtemps mais elle a laissé une large trace. Reste la tranquillité. Je vais commencer à baliser le sol de pancartes pour retrouver le chemin: GR 1STAR ( Terre-Lune). Je n'ai pas tout dit, je n'ai pas tou
le 7 février petit matin Il fait nuit, nous arrivons au quartier général de la Nasa. Je suis contente de revenir sur terre. Tout le monde dort, et je reviens de la lune. Dans ma poche la chaussette de Neil Amstrong s'est endormie. Je suis fière de la rapporter à sa soeur. Quand j'entre dans le bâtiment , seule l'entrée est éclairée. Dans l