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Hemipresente

Hemipresente

Scribouilleuse, relectrice, membre du comité de lecture d'une maison d'édition. Chroniques du quotidien, chroniques d'humour, nouvelles ...

Ses blogs

Petites invitations à la lenteur

Dans une société tout entière vouée à la rapidité et à la performance immédiate, je vous invite, par petites touches, à profiter de l'Ici et du Maintenant. Suivez-moi sur des chemins de traverse, ceux de la contemplation, de l'inactivité de surface, de l'introspection, du silence qu'a du sens ! Mariléti
Hemipresente Hemipresente
Articles : 161
Depuis : 15/04/2006
Categorie : Famille & Enfants

Articles à découvrir

En manque d'Elle

Grande Fille est chez sa marraine, Petite Fille est à un stage de violon.... C'est férié aujourd'hui, nous adultes sommes présents mais Harry le roux n'en a cure. Assis dans le couloir desservant les chambres des enfants, il miaule sa solitude, son manque, sa désespérance de chat fidèle... Il miaule d'une voix bien particulière, sans raucit
Pour Irène

Pour Irène

Je n'ai pas grandi dans une maison ; toute mon enfance, j'ai vécu dans des appartements, coquets ; j'avais ma propre chambre mais je n'ai goûté aux joies et angoisses de la maison individuelle que sur le tard. C'est un mode de vie à part entière, la vie d'appartement : lorsque mon petit frère apprenait à marcher, la voisine du dessous entend
La cuisine

La cuisine

Elle doit etre très grande, très claire, très propre, et sentir le pin, l'ail, la farine. Y trône sur le mur opposé à celui de la porte d'entrée, vitrée de verre cathédrale orange en vitrail, un immense plan de travail en inox qui a vécu déjà, surplombé par des meubles très hauts, si longs qu'ils rejoignent le plafond sans laisser pla

A LA RADIO

Invité d'Isabelle Brès dans son émission "Sud radio c'est vous", Carl Honoré parle le 17 septembre 2015 de son "Eloge de la lenteur". Je suis contactée par une journaliste de la rédaction une semaine plus tôt, qui me demande si je souhaiterais intervenir dans l'émission. Après quelques jours de réflexion (et de trac), poussée par mes fil
Lucanes et cerf-volant

Lucanes et cerf-volant

Tu viendras mettre ta main dans la mienne au tout petit matin de juillet, et on grimpera là haut, sur ta montagne, tu seras grave et presque silencieuse dans la fraîcheur qui déposera sur tes cheveux des gouttelettes accrochées qui sécheront sans rouler jamais, et ça fera tout le temps que ça dure comme un halo brillant et désordonné, comm
Lettre à mes deux filles...

Lettre à mes deux filles...

LETTRE À MES DEUX FILLES Mes amours, mes prunelles, mes bijoux mats,Voilà, le premier tour de l’élection présidentielle est derrière nous et … mon champion est éliminé. Son score a montré que les idées et idéaux qu’il défend ont ensemencé dans la société et peut-être verrons-nous la naissance d’un nouveau parti, d’une nouve
Et c'est elle qui a honte ...

Et c'est elle qui a honte ...

J’aimerais vous dire qu’elle n’a pas d’âge, la femme, mais elle est marquée par les années une à une déposées en rides soucieuses sur son front. On a bavardé un peu… Une quarantaine qu’on jaugerait à cinquante-cinq : une vie à en baver, dents serrées, poings fermés, colère muselée. Elle prend n’importe quel travail, ce qu

Tu sors souvent la mer...

La maison qui m'abrite l'espace d'une vie, dont la propriété a passé, en un siècle et demi, entre nombre de mains, est adossée à une colline calcaire, que les générations anciennes ont creusée en un fouillis de galeries oubliées qui perdure... Longtemps après la disparition du château seigneurial, elles demeurent, lien persistant et inu
Mais Mamaaaaaaaan

Mais Mamaaaaaaaan

Que la recherche de la lenteur au milieu des palpitations extrasystoliques de ce monde fou soit une nécessité vitale et un acte de rébellion, j'en avais déjà pleinement conscience il y a dix ans, en créant ce blog. J'étais alors maman d'un Nombril, chenille à poils doux, noisette, douce rigolote aux cils démesurés et un deuxième faisait

Solitaire

Tremblement au coin de l’œil. La luminosité insoutenable. A chaque inspiration c’est coupant l’air qui s’engouffre en lames de fond dans le gosier. Par le nez, par la bouche, ça cristallise en passant. Je prends plaisir à ouvrir bien grand pour respirer plus largement encore, me noyer d’air, brûlante de froid. Je recrache par petites