Chirurgien de l’âme Viens décortiquer mon esprit Armé de ta brillante lame Tire de mes entrailles leurs fruits. Pince, ciseaux, scalpel, Ouverture de la boîte crânienne Et ainsi se révèlent Les mots criblés de peines… Son corps tout entier pleuvait D’un désespoir noirâtre et irréel Et son cœur, affaibli, pleurait Un Amour inachev

La Terre se dérobe sous tes pieds Lentement tu tombes dans ce gouffre infini Et tu penses distinctement au ralenti Tu revois des instants que tu croyais effacés Tu ne peux t’empêcher de ressentir de la nostalgie Mélangée à de la peur, celle de l’inconnu Tu ne comprends pas, ce n’est pas toi l’élu Pourquoi donc cette cérémonie ? Apr

Trouble de l'esprit Breuvage de confiance La déesse de la nuit vous pousse à la confidence... Enivrant ses victimes Elle s'introduit en nous Et son venin supprime Toute cohérence en vous Poison qui ondule dans vos veines Et remonte votre corps Amplifie vos plus sombres peines Et engourdit tous vos torts Puis vous perdez la raison La maladresse v

Au ciel tu appartiens Comme le poète vertical Tu vis avec les tiens En désaccord, marginal, Vis dans les étoiles Dans une bulle magique. Retire ton voile Que je te vois, mystique. Zeus tu culmines Arès tu domines L’amour de Venus L’ivresse de Bacchus. Promène-toi dans l’univers Nage dans la voie lactée, File, libre comme l’air Ne cess

L'Amour n'a pas d'age L'Amour n'a pas de mœurs L'Amour sans visage L'Amour à toute heure Mirage ambiguë Heureuse coïncidence Voyage impromptue Euphorie intense L'Amour sans regard L'Amour à tout va L'Amour n'est pas rare L'Amour n'est pas las Confusion sentimentale Emballement cardiaque Transcendance terminale Épuisante traque L'Amour n'a pas

A l’infini tu te divises Mosaïque craquelée Une longueur d’onde émise Tout est coloré Battements réguliers Faibles et monotones Intemporalité ? Ou est-ce ton heure qui sonne ? Espoir naissant D’un au revoir passager Il est évident Que c’est un adieu ancré A l’infini tu rêves Futur indécis Enfin une trêve Dans toutes tes envies

Le bruit lent de la vague chancelante Qui gracieusement vient, éclatante Se briser sur le sable frais d’une nuit d’été Et laisse derrière elle des embruns d’une pureté Ephémère et s’estompent pour laisser place Aux suivantes déferlantes qui se massent A l’horizon où viennent se perdre les derniers rayons du soleil Qui par sa lueu