Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
Stéphane Lionel André

Stéphane Lionel André

Depuis longtemps assis et quelque soit la saison aux terrasses du monde qui passe et se précipite. Depuis longtemps scribe... Depuis longtemps lecteur de ce qui ne se lit plus, ce verbe aimé, haïs et presque détruit par les clercs et les enrôleurs de toutes espèces.

Ses blogs

Ephémérides

Blog à caractère littéraire et polémique
Stéphane Lionel André Stéphane Lionel André
Articles : 21
Depuis : 23/08/2020
Categorie : Politique

Articles à découvrir

Réaction

Cette année les mômes de la cité ne sont pas passés pour la moisson de bonbecs. Toc toc toc ! des bonbons ou un sort ! J'avais pourtant, pour une fois, acheté un paquet de ce sucre multicolore et acide qu'ils consomment en pare-feux à l'angoisse qui se lit dans leurs regards. Angoisse enfantine qui leur fait imaginer toutes les conneries à f

Le parfum des pommes

Nous ne sommes pas encore à pleurer les temps passés, tant tout ce qui nous entoure singe à la perfection ce qui fut dans un ensemble réglé comme du papier à musique tout ce dans quoi nous baignions. Les charmant petits cafés dont le taulier est notre ami : Suis assez pote avec le patron ! Les épiciers, le doigt sur le plateau de la balance

Aller, Creusant le sillage.

J'allais de là en au delà. Comme en une cour enceinte de hauts murs j'allais. Creusant le sillage de conquêtes faites par d'autres, toujours ourlant de bonne volonté les accrocs de l'histoire, j'allais. Pas un hallier à flancs de forêts qui ne m’aie vu trébucher, pas un craquement de branches mal fagotées qui ne m'ait vu pieds et cheville

Dextre et senestre

Au gel nous étrillons nos mains et par trillions nous enrichissons les marchands de petits flacons. La droite, la gauche stérilisées comme ne le furent jamais les mains de ceux qui travaillaient en y croyant, au rêve d'un monde meilleur. Nous sommes Pilate, démerdez-vous ! Entre le reniement et l'adoration des petites idoles domestiques. La dr

Fumigènes

Dans le fumée grise de mes cigarettes peu à peu vous vous estompez. Silhouettes aimables de mes amours ébréchées, amis qui un temps, de temps en temps, avez été la pleine fleur de nos débordements. Joies et peines roulant sur le bas-flanc des rues où nous titubions dans les allées et venues de l'éternité. Toute la poésie car c'est elle

Sans têtes

Nous nous avançons, les yeux hagards de trop de bonnes vinasses. De tant de coudes levés ne nous restent que de vagues souvenirs communs. De combien de boiveries fûmes-nous les témoins ? Je ne m'en souviens plus, comme je ne me souviens plus de rien de ce qui fut barriques, boutanches et gorgeons. Et de m'être vu rouler dans le vomi à la port

Le doigt sur la machette.

Ce pendant que Jo Robinet Bidon se disputait le monopole de la triche avec son irréductible adversaire, Donald Trompe la Tour, en vue d'occuper à Washing machine à la tonne l'occupation d'un p'tit appartement cosy avec vue sur le monde, j’affûtais le tranchant de la gâchette de mes armes de disruption massive. Je suivais, l'air de rien, l'ai
Du paraître au même

Du paraître au même

Quand nos masques craquera ! Noël s'approche, en douce cette année comme un voleur du sac à main d'une vieille confinée dans un mouroir. Il vient du pas traînant des symboles usés par tant de marchandises dont le clinquant cette années brillera de toute la morbidité des diktats en cours d’élaboration. - De toute façon Jésus n'est pas n

Les gaspards

On se réveille à quatre heures du matin, ça ne réveille personne. On a qu'à s'en prendre qu'à soi même, à force de transgresser, de morigéner sans prudence les affolés qui ne veulent plus que dormir tranquilles durant la curée, on a pas d'effort à faire pour partager son temps avec ce qui vous lève. Une douleur lancinante, là à la ch

Et pendant ce temps las...

On brûle ici et là des drapeaux français... On égorge et décapite, comme il se doit... On boycotte, on menace, on frétille en eaux troubles... On blanchit les marchands de blanche... On confine et couvre-feux... On déboulonne des statues... On rémunère des mômes pour qu'ils dénoncent leurs profs... On marche blanche, on bougie, on rend h