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Quelques mots qui riment...
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Articles : 153
Depuis : 04/10/2007
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Se taire

Se taire, sur terre, et surtout ne rien dire Car l’enfer se terre sous les soupirs. Laisser faire la misère et se tapir, Au creux d’hier se contenir. Je me souviens de ce jour, où les mots sont morts, De ce silence lourd figeant l’écho, en plein essor, Les idées pendues à des rapports Et l’actualité nue et retord. Se taire, sur terre,

bonne nuit

La bonne ne nuit à ses maitres, que quand elle dort, Alors qu’eux, ne l’ont à la bonne que dans l’effort. Mais la dame fuit, par les lettres, son triste sort, Ses chaines, son entrave, ceux qui l’ignorent. Son esprit libre s’envole, emportant les brimades, Car seule, la nuit console les petites gens qui s’évadent. Sans bruit, un livr

Pollen

Assis sur sa montagne, tel un dieu aux milles reliques, Le marchand d’exemples tissait une trame maléfique. Il soufflait, aux quatre vents, des menaces apocalyptiques Qui laissaient, aux passants, le goût amer du tragique. Une fleur poussée, par la vie, sous ses airs hypnotiques, Suivait la courbe solaire, en dépit de sa rhétorique, Seule lu

Rêve en corps

L’espace est mort, le temps a fini par avoir sa peau. Il s’est bêtement confondu à la distance. Imbu de sa prestance, il a voulu cerner son écho, Et s’est recroquevillé dans le silence. L’espace est trépassé, Victime d’un présent trop pressé. En insigne, il orne le passé De ses traces presque effacées. L’espace s’est pris po

Sur les routes grises

Sur une route grise, Où vont des tombeaux roulants, J’eus la joie exquise, De vous voir vêtue de blanc. Au gré d’une brise, Votre chevelure tissant Les lueurs d’une lune grise Aux reflets d’argent, Vous vous êtes assise Près de ma vie s’effilochant, Vos mains indécises Et votre regard caressant Firent, de mes jours S’assombrissant

Le souffle du dragon

Le froid gagne et les esprits sylvestres végètent, C’est la mort et la vie qui se jaugent, se guettent. Drappé de blanc, un volcan assoupi s’apprête A cracher la nuit, couvrir le jour qui s’entête. Personne, pas de pas qui crissent, tout est lisse, Avant que ne tonne son fracas, qu’il ne rugisse. Son aura tellurique, vaporeux indice, F

Plantés, là

Où vas-tu, rhododendron, Avec ton baluchon ? Où files-tu, thuya, Sais-tu où tu vas ? Où vas-tu, petit buisson ? Où allez-vous les joncs ? Et toi, mimosa, Pourquoi tu t’en vas ? Les végétaux ne végètent pas, Ils s’activent et pressent le pas, Fuient les pluies acides, les rayons gamma, Les terres arides, et cherchent le frima. Où files
Jour de nuit

Jour de nuit

Jour de nuit La furie des ondes Crache son écume, Et sous un ciel sombre, Vogue ma plume. Les ailes noires Des oiseaux de mauvais augure, Guident l’étendard Du vaisseau qui file à vive allure. Il emporte mes rêves Et, avec eux, ma vie Les vagues le soulèvent, Dans le fracas et le bruit, Brisent mes espoirs D’être auprès de lui, Déchiren

Celle que j’aime

Celle que j’aime, n’a rien de particulier, Et, pourtant, je suis à ses pieds. Elle supporte mes flemmes et fait le courrier, Toujours volontaire et engagée. Celle que j’aime, aime les suites de Fourier, Pose des lemmes à mes pieds attablés, Emporte mes thèmes, dans des airs de liberté, M’exhorte souvent à l’écouter. Celle que j’

Le pont

D’une lune timide, aux éclats diaphanes, Des lueurs argentines nimbent l’horizon. Les chênes glabres veillent leurs fanes Et l’astre candide s’accorde à la saison Dans la brume fine, il diffuse ses photons, Sur un voile d’éther, tisse sa douce trame. L’aurore livide assiste à la triste union, Sous les eaux frémissantes, un épitha