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Christian E Andersen

Christian E Andersen

écrivain et poète belge d'expression française, voir l'article de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Andersen
Tags associés : adresse aux chiens, poemes, invites

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Les Poétiques de C.E.A

"C’est de la poésie comme je l'aime, crue et odorante en sortant du sous-bois, orfèvre et flexueuse lorsqu'elle travaille son cuir." M.Moreau
Christian E Andersen Christian E Andersen
Articles : 70
Depuis : 12/10/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Hirsute et belliqueuse

Hirsute et belliqueuse c’est elle la bête obscène de la nuit qui met en pièces les caresses des amants et pousse devant elle accrochés à ses babines des festons d’écume rouge son poil garde les effluves de nos rêves déchiquetés ils ont la pestilence de la charogne chaque soir elle quitte sa tanière et parcourt les quais des chenaux gl

Ca commence à la nuit tombante

Ca commence à la nuit tombante, sans tapage inutile. A quoi bon? Il sera encore bien temps. Furtivement un premier corps s’est écrasé. Un second a suivi. J’avais donc bien vu. Aussi bien entendu. Ils se sont remis au travail, là haut. En fin de matinée la cadence s’était sensiblement accélérée et d’autres corps ont suivi. J’ai re

réponse à un commentaire

Message d’amitié à un lecteur qui a laissé sur « les POETIQUES II » un commentaire que j’ai particulièrement apprécié. Ce commentaire de mon poème « IMAGINE » relatif à l’assassinat de Frederico Garcia était le suivant : « d’une beauté tragique remarquable ». Signé : L … Bonjour L … Vous me dites avoir apprécié ce po

Autour du sel...

Autour du sel où tout converge Fourmi dans l'infra comme l'ultra Violet en violence Pavot si flanqué de bleuets Je suis l'homme nu imbécile zonard Des banlieues rouges de geiger Cillant oscillant Angstroem sur échelle d'angoisse Plus obstiné vers le sel Qu'aiguilles de carthage Perdues dans le commerce des boussoles Et comptoirs d'afrique Le n

La sirène

La sirène a fermé boutique La maison des vents s'est écroulée J'ai froid Et l'horreur grandit en moi J'écarquille les yeux La nuit les ferme J'aime la nuit Le soleil N'entrera plus par la fenêtre Il n'y a plus de soleil J'étire en vain Mes membres sans racines J'ai froid Et l'horreur grandit en moi Il n'y aura plus de pluie De feu Ni de sang

Requête en pardon à l'homme noir

J’ai vu le gueux manger la terre quand la graine tombait du ciel jetée là par de monstrueux avions venus d’occident la graine jetée aux chiens noirs était blanche et blême l’enfant piétiné j’ai entendu sous un soleil atroce le corps des pauvres claquer au vent et claquer des dents au gré des blancs claquer comme un étendard faméli

Un puits

Un puits Ma pensée au fond Et c'est beaucoup dire Un trépan dedans Et c'est peu Dire Au bord du puits Aux lèvres de L'ulcère En poussière d'os En copeaux de chairs En escarres de peau En Rupture De Nerfs Moi Et du fond du puits à en noyer la raison Ce regard naufragé Sur l'inaccessible Qui Me vrille Et toujours Ce raclement A fleur d'os A fl

Foutu Tango

En attendant de le retrouver bientôt sur DANGER POÉSIE, le site du poète André CHENET, voici une suite du poème (remanié mille fois) de Christian E Andersen intitulé "Foutu tango" : Sans crier gare le faible a bousculé le fort le puissant vacille ainsi s'amorce la syncope Telle est elle tel le tango pareil à la vie chavirée à la fracture

De l’ancêtre

De l’ancêtre nous avons gardé un front bas et l’ intelligence fondue au paysage insensibles aux sarcasmes nous habitons toi et moi des formes différentes tu vis drapée dans le suroît moi sapé en guerrier tous deux nous hantons les hauts plateaux où la charogne fait prospérer le vautour étoiles et comètes se gaussent de nous soudain te