Mais que faire, si on ne se borne point à se taire ? Avec toute sa force, on a envie de se noyer dans les hauts océans plutôt que de se laisser flamber par la réverbération perpétuelle et sanglante d’un soleil implacable. Cependant, à droite de la vallée, et au détour d’un vaste chemin tortueux, un murmure d’eau déchire le cœur de

Le coeur serré, l'espoir brisé Je marchais dans un désert sans issue Je pensais à mon présent, à mon avenir A mes réves et mes souvenirs Mes yeux voyageaient dans les nuages Et voyaient au dessous Toutes les collines et tous les rivages Ils cherchaient l'espoir d'une histoire perdue Ils la trouvèrent soudainement Noyée dans la neige fondue

Ami, si je te parlais de ma jeunesse, D’un temps insensé et des chemins perdus Dans les lointains déserts sans cesse. Qu’auriez-vous répondu ? Je n’ai jamais goûté la saveur d’une rose, Ni la fraîcheur d’une seule nuit de printemps. L’azur des cieux me paraissait souvent morose, Et les oiseaux ne chantaient plus depuis longtemps !

J’attends la mort Près de ton cœur, j’ai vécu l’amour, Tendre image que tu étais toujours, Te voici loin de mes espérances, Et me voici, dans la solitude je m’enfonce. J’attends la mort Là-haut, je lance mes tristes regards, Au milieu des forets, des déserts je m’égare ; Oubliant l’heure, mon amour et mon âge, Suivant des yeu

Du Vicomte de Valmont à la Présidente Tourvel Écrite de P…, datée de Paris, ce 30 août 17**. Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos C'est après une nuit orageuse, et pendant laquelle je n'ai pas fermé l'œil; c'est après avoir été sans cesse ou dans l'agitation d'une ardeur dévorante, ou dans l'entier anéantissement de toutes l

Salut … Je suis dans une attente anxieuse du résultat de l’examen. En vérité, toute mon attention est tendue vers ce jour fatal qui déterminera de ce long itinéraire que je me suis retracé. J’avoue que j’ai déployé une volonté diabolique en vue de réussir dans mes études. Ce n’était plus la peur de l’échec qui me poussait

Mon sang coule à flots dans ma veine, Au milieu de ma misère et de ma haine. Je voudrais aspirer l’air de cette infernale nuit, Afin de dissiper ses ombres et de sonder mes ennuis. Moi, mon âme était autrefois esclave de vieux rêves, Elle est aujourd’hui volcan sensible aux grèves. J’adore la tempête, l’ouragan et le tonnerre, Lorsqu

mon village Mon village ! Ta terre n’est plus que le signe de la désolation totale, de la solitude intérieure même si on vit au sein de cette cohue de paysans, de ces gens qui triment dans les vastes champs sous ton ciel flamboyant. Il est bien vrai que l’été brûle tes sentiers tes demeures et tes enfants jusqu’aux entrailles. Mais cela

Il était là depuis ce matin à chercher l'ombre d'une seule pensée, l'éclair vertigineux qui ferait rejaillir encore une fois cette source intarissable de l'inspiration. Mais, ce matin là, sur la terrasse du café du "printemps", il était comme abruti par la marche monotone des hommes et engourdi par le soleil cinglant et morbide de l'été.

L’âme possédée Quel chemin dois-je frayer pour arriver à ton port de consolation, Quelle grêle dois-je faire éclater au temps de ma passion Brûlante, pour que ton sourire éclaire ce ciel assombri, Et ta voix sonore embrase ces timides et tristes cris. Dans tes yeux, je vois des vagues qui déchirent mon âme Voilée par de lugubres toiles