J’irai gerber sur vos voies de garage, entendez-vous gronder l’orage ? j’irai bouffer tous les champs du possible, protégez-vous des pluies acides ! si la tempête arrive, j’en serais le tonnerre, je m’arracherais vos brides, ferais trembler la terre. je me fous que la roue tourne, je suis un bateau, et lâchez-moi la voûte, je (ne) sui
MarieCornaline
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Littérature, BD & Poésie
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Entre mes rêves il y a le temps, des bulles qui crèvent au fond du cadran. et ces années qui me pissent dessus, en me berçant de malentendus. je suis nostalgique, c’est sûr, je sais, je pleure le futur présent au passé . entre mes doigts il y a le vent, qui gèle ma foi glace mes printemps. et mes icebergs sont tous désolés, beaucoup tro
J'ai le ventre flasque qui tremble, j'ai les fesses molles qui balancent, j'ai des épaules de dockers, et des jambes dures comme du fer. j'ai choppé le corps d'une maman, celui qui chouine en calculant, le rapport gain années de gym, sur 9 mois pour craquer son jean. mon canapé pense être une vache, un escargot a fait des traces, je ne reconna
Manu, je regarde passer les trains, je n’ai pas de numéro sur l’oreille, pas encore… je regarde passé les trains, je ne meugle pas, je rumine encore… dans cette gare, je ne suis rien c’est vrai… je flotte, je me dilate de toute ma vacuité, au-dessus de la masse agitée. tu sais manu... je n’ai jamais touché autant le tout, depuis
Au début il y a des strings, des petits tangas sexy, achetés pas très chers, mais qui vont à merveille, dans l’espace exigu, du premier appartement, tout près de l’égouttoir, ils séduisent l’étendoir. puis s’envolent les années, les dentelles bon marché, la soie s’étire doucement, avec raffinement, moins nombreux, plus délicat
Mon sourire est resté sur la porte d’entrée, et mes jambes sont parties direction la sortie, le ciel est si gris et l’asphalte mouillé, mais mon cœur s’en fous, il est déjà trempé. je marche comme un zombie, vers ce qui est censé nourrir ma vie, nos instants singuliers, troqués pour des bouts de papiers. a l’arrêt du métro se fig
Sur la route de mes travers, au travers de mes déroutes, je t’ai croisé, appels de phares, enfant blessé. aveuglée par tes yeux, j’ai pleuré des ardeurs, inséchables… et puis j’ai cueilli des fleurs, bouffé des bouquets d’hormones, là-bas, loin de toi…. parapente sclérosé, au-dessus de tes airs, je me suis envolée. faut dire
C’est le fouillis dans mes rêves, trop de poussière aux étagères, et je me noie dans un verre d’eau, j’en ai pris des chemins, trop tôt. je cherche des choix dans les poubelles, de ceux que la vision appelle, des monticules de bouts de trop, qu’ils auraient pu jeter, a l’eau. c’est pas facile vous savez, de se retrouver le nez coin
J e ne peux pas être égarée, car je suis moi-même un égarement, un nuage de vide en suspens, une distorsion harmonieuse de nos émois, le lien social entre l’athée et la foi. je ne peux pas être égarée, car je suis moi-même un égarement, un égo multidimensionnel, une unité de temps schizophrénique, l’infini du croyant, l’éterni