Rémy Soual
Rémy Soual
Expérimentateur de ma créativité depuis l'enfance, j'ai trouvé dans l'écriture un terrain de prédilection où l'économie des moyens, une page où déposer des mots, puisse se conjuguer à la force des évocations, des pensées qui se mêlent et tissent un univers singulier,
un regard sur le monde.
Ses blogs
Articles :
179
Depuis :
11/11/2014
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
"est-ce le fil du langage qui retient le cerf-volant de ce que nous sommes ou est-ce l'envol du cerf-volant qui donne au fil sa tension particulière ? reste que quelque chose tient et emporte jusqu'à faire apparaître une forme qui n'est pas plus de l'autre que de moi. mais sûrement en deçà de ce qui s'expose. ombre pour ombre." a. l. b.
Imagine cette ligne peut se libérer de ses chaînes, retrouver son élan, sa course plus rapide, plus agile que l’œil du vigile… au-delà des immeubles, imagine les passages, au-delà des bâtiments, imagine encore les barricades à dresser nos ruelles de couleurs nouvelles, et tout cela à la barbe des douleurs ensevelies… l’imagination,
Intensément, extrait 15, la voix du voyage, tiré de l'esquisse du geste
La voix du voyage viens, voyage, explore les voies de traverse, lignes d’embarquement destination inconnue, loin des balisages de l’ordinaire, ces parcours qu’édictent les guides du déjà vu, ignore les. va, il n’y a pas d’endroit identique à un autre, pas une atmosphère qui ne puisse te rappeler l’exception. pars, en route sans dé
Déploiement eh, enfant de la grisaille, au nom de tout ce qui tiraille, refuse de prendre le pli, ah, jamais prendre le pli ! toi, du système la faille, au nom de tout ce qui déraille, refuse de payer le prix, oh, plutôt crever, chérie ! toi qui file entre les mailles, au nom de tout ce qui tiraille, refuse de prendre le pli, ah, jamais prendr
Signes et gestes, lignes si lestes, fuites célestes, signes et gestes, filent, passent, s’échappent, traversent, des signes, des gestes, des promesses. promesses chargées d’avenir, juré, craché, on saura tenir. promesses toujours en devenir, marcher plus loin sans trahir. signes et gestes, signe et jette, signer les œuvres à accomplir, p
Chroniques musicales (1) : de l’univers de christian olivier, des têtes raides et des chats pelés
De l’univers de christian olivier, des têtes raides et des chats pelés… à l'injonction « poètes, vos papiers ! », formule de léo ferré, à la déclinaison de son identité, exercice toujours clivant, les têtes raides, not dead but bien raides, titre de leur premier album, préfèrent inventer leur « iditenté », leur visage pluriel f
Chroniques musicales (2) : vertige de la création, alain bashung de « gaby » à « immortels »...
Vertige de la création, alain bashung de « gaby » à « immortels »... un petit retour sur un portrait de l’audacieux alain bashung, en guise de vœux pour l’année 2025 qui s’inaugure, lui qui souhaitait jadis dans osez joséphine : « et que ne durent que les moments doux… » et dire que « gaby, oh ! gaby » fut une dernière cartouc
Dernier express matin visage pâle, lame de rasoir, frêle espoir âme en perdition, à quand la prochaine escale, compagnons de route jusqu'à l'ombre du doute ? c'est le voyage sans fin, le départ sans terminus, l'en aller, l'en avant ! et long est le chemin, voie ferrée aux voix ferrailles, ô sirènes, ô sorcières de misère ! mais à quand
Charles juliet, la quête intérieure : portrait du 1er mars 2020
L’auteur de lambeaux, ce magnifique récit en hommage à ses deux mères, « l’inconnue » qui l’a enfanté et a disparu peu après sa naissance ainsi que « la très aimée » qui l’a adopté et entouré de ses soins, s’affirme très tôt comme un poète d’un double mouvement, celui d’une quête de soi et celui d’une ouverture aux
Micro-manifeste dada à l’aube du nouveau millénaire oui-da, dada a tout dit, de la bêtise de la guerre à la guerre à la bêtise, donc d'abord dada, et après ? que nous reste-t-il du souffle frondeur de nos téméraires anciens dans la nuit qui s'installe ? et merde, oui, c'est la nuit, la nuit noire des jours clignotants aux soirs glacés d