La joie d’être vivant ! que dire qui n’a jamais été dit à noël ? j’ai beau fouiller tous les recoins de ma cervelle en quête d’une expression, d’un souhait, que sais-je encore, rien, absolument rien d’original n’en sort. devant ce constat d’échec que dois-je faire ? une voix intérieure me conseille de me taire oui mais que v
jean bertolino
jean bertolino
Ecrivain et Journaliste
Paris-Saïgon en auto-stop de 1960 à 1961. Correspondant de la Croix à Phnom penh de 1961 à 1964. Reporter de guerre de 1965 à 1980. Prix Albert-Londres en 1967. Chef du service des Grands reportages à TF1 de 1981 à 1986. Créateur et animateur de 52 sur la Une de 1967 à 2001.
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29/10/2014
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Politique
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Ventres creux, ventres pleins pourquoi tant de ventrées quand d’autres crèvent de faim pourquoi rien d’un côté, de l’autre du chapon fin ? pourquoi une si grande absence d’équité caractérise-t-elle notre humanité ? quand on dit qu’être humain, c’est être solidaire on commet une erreur flatteuse pour notre espèce qui s’est a
Chemin faisant… je ne suis pas un obstacle ! les pathologies dues à l’âge n’épargnent pas le vieux rimailleur enraciné dans la terre, mais, bien plus que l’arthrose ou la dmla, c’est l’égoïsme des hommes qui agresse ses nerfs. mal-voyant et âgé, on s’y fait, faut me croire ! c’est gênant mais ce n’est pas encore la débâ
Nostalgie savoyarde vaïca noyé shu lé coulières y féra bon se carota. vaïca noyé la cosisnière ara bon tein per fricota. ce poème d’amélie gex (1) nous rappelle parfois qu’il y avait naguère des poèmes en patois l’orthographe n’y était pas très stabilisée mais le langage, lui, chaque jour utilisé avec cet accent traînant, m
Pour me faire oublier mes angoisses nocturnes mon subconscient, sans doute, agrémente mes réveil de chansons. en cet instant la voix de montant me caresse les tympans avec "le temps des cerises" des chansons dans ma tête. tous les matins j’ai une chanson qui me guette et plus je prends de l’âge, plus elle rajeunit. naguère c’étaient les
La métamorphose des cloportes j’aimerais tant ne rimailler que pour vous plaire et récolter une belle moisson de cœurs, mais je reste attaché au métier qui m’a fait et suis, malgré moi, l’actualité de près. or, en cet hiver triste, mes vers sont ombrageux et le monde, comme le temps, devient très capricieux. il génère cyclones, ino
Mon village à paris mon quartier de paris est un petit village. j’en connais les contours et aussi chaque image, ses venelles secrètes, ses places, ses grandes avenues, ses jardins, tristes l’hiver, avec leurs arbres nus. ce dimanche est pluvieux, il fait à peine jour, la chaussée est luisante, les couleurs affadies dans la rue gramme qui,
Mes refuges bien qu’athée j’aime parfois entrer dans les églises aux heures creuses quand elles sont entièrement désertes. j’ai pour moi seul des centaines de places assises et une sérénité gracieusement offerte. dehors, c’est la cohue, le chahut des moteurs, des pots d’échappement les nocives odeurs, des commerces de bouche de te
# deux clowns outrageants trump et son pote elon nous semblent un peu barjots! espèrent-ils s’emparer du groenland au lasso et contraindre le canada à foncer vers eux comme s’il n’était qu’un immense troupeau de bœufs ? grands chapeaux, bottes de peau et colts à la ceinture, est-ce ainsi qu’ils s’imaginent en caricatures ? ces deux
La raison des plus forts des homos sapiens collectivement brutaux ont émergé des individus fort géniaux. je ne pense, bien sûr, pas à ces politiciens plus soucieux d’eux mêmes que de leurs concitoyens. je pense à ces créateurs et ces scientifiques qui, depuis les grandes civilisations antiques, ont tenté de hisser notre espèce prédatri