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Nguema Ndong

Nguema Ndong

J'aime l'actualité surtout la bonne. Je n'aime pas lire une presse aux mains des écrivaillons. Le genre de presse indigeste que nous servent chaque jour nos journalistes gabonais...
Tags associés : fiction, oyem

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Le blog de Nguema Ndong

Blog généraliste gabonais et de la culture Fang
Nguema Ndong Nguema Ndong
Articles : 129
Depuis : 06/12/2009
Categorie : Lifestyle

Articles à découvrir

L’an 39 après ma naissance à la maternité de l’hôpital de Minvoul

L’an 39 après ma naissance à la maternité de l’hôpital de Minvoul

Texte publié sur Facebook le 21 avril 2022 Avant, lorsque je prenais de l’âge, je grandissais. Mais aujourd’hui, chaque seconde qui passe me rappelle que je vieillis. D’ailleurs, mes cheveux sont là pour me le signifier. Leur grisonnement a commencé, en plus mon front devient de plus en plus dégarni. Je sens que la calvitie commence à d
Les intellectuels de connivence

Les intellectuels de connivence

J’ai passé une partie du week-end à réfléchir au texte que je devais écrire sur ces intellectuels qui ne sont point avares de chroniques sur tout ce qui se passe dans la société gabonaise. Ces messieurs « je sais tout », propriétaires de la kommandantur intellectuelle, ont choisi Internet pour mettre en valeur leurs savoirs. Omniscients
Le lycée d’État d’Oyem : mon alma mater

Le lycée d’État d’Oyem : mon alma mater

Photo prise au Lycée d'Etat Richard Nguema Bekale en 2005 À partir du 20 mars 2022 et jusqu’au 25 mars 2023, le lycée d’État d’Oyem fête ses 65 ans. Un bel âge qui vous condamne à des issues différentes, selon le pays dans lequel vous vous trouvez. En France, vous serez un jeune retraité quant au Gabon, d’après notre espérance de
Song

Song

Paul Mba Abessolo a écrit dans son livre Aux sources de la culture Fan que : « La femme, pour le fang, est porteuse de toutes les valeurs de la vie… Son rôle spécifique est de transmettre à l’homme, son enfant, l’histoire de la communauté dont il est membre. » Pour une personne qui a grandi au sein d’un village, il sait de quoi il pa
L'amère saveur de la naïveté 12e partie (fin)

L'amère saveur de la naïveté 12e partie (fin)

Quand on prend, on perd également Le samedi, Eyui avait la mine des mauvais jours. Elle n’avait presque pas fermé l’œil de la nuit. Dès les premières lueurs du soleil, elle se leva pour laver quelques petites affaires. Le stress inhérent à l’opération qu’elle devait subir dans la journée la perturbait. D’ailleurs, Ovono lui avait
Connais-tu le bar indigène ?

Connais-tu le bar indigène ?

Le bar indigène est la version moderne de celui décrit dans le roman Ville cruel d’Ezaboto. On le retrouve dans tous les quartiers chauds de Libreville et dans ceux des villes de province. On l’appelle couramment le snack-bar, le lieu privilégié de ceux qui refusent la poésie quand on peut aller directement au vif du sujet. C’est aussi l
À l’époque des ignames : au stade

À l’époque des ignames : au stade

C’est la Coupe du monde, une bonne partie des 95 % des Gabonais qui ne regardent jamais les programmes de Gabon Télévision se sont à nouveau câblés à la chaîne nationale comme à l’époque du parti unique ou à celle des prix prohibitifs des abonnements. Les adeptes de Novelas et A+ vont perdre le monopole de la télécommande pendant un
L'amère saveur de la naïveté (10 partie)

L'amère saveur de la naïveté (10 partie)

Les deux femmes se rencontrent À l’heure de la pause, comme prévu, Anguezomo appela Eyui. La jeune fille était surprise de recevoir un appel d’un numéro inconnu. En général, lorsque sonnait son téléphone, il s’agissait soit de l’un de ses parents soit d’Ovono. Elle se demandait bien qui pouvait être à l’autre bout du fil. Angu
Lettre ouverte à mon ami à la veille des élections

Lettre ouverte à mon ami à la veille des élections

Cher ami, nous sommes à l’aube d’une élection générale. Tu me connais assez et tu sais que mon livre de chevet est No vote! Manifeste de l’abstention, l’ouvrage d’Antoine Buéno. Ce n’est pas à toi que je vais annoncer mon désir de ne pas aller voter. D’ailleurs, je ne me suis pas fait enrôler. J’espère que pour ce choix, tu
L'amère saveur de la naïveté 11e partie

L'amère saveur de la naïveté 11e partie

À la clinique Au moment de la pause, entre midi et quatorze heures, Eyui se rendit toute seule à la clinique, comme elle l’avait décidé avec Ovono. Mengue, qui désapprouvait cette initiative, avait refusé de l’accompagner. Elle ne souhaitait pas que son nom soit associé à un crime. Elle pensait comme tant de personnes que l’avortement