Profitant du soleil et de l’herbe qui pousse, de petits veaux beuglaient dans les champs et la joie ; a plonger au ruisseau leurs semblables frimousses, ils remontaient en chœur leurs naseaux un peu froids. terrifiant dans sa force, impuissant dans son aire, le père des bovins ruminait dans la brousse ; esseulé dans son pré, prisonnier sur sa
Sébastien Broucke
Sébastien Broucke
J'écris car je ne sais pas peindre.
Ses blogs
Articles :
388
Depuis :
07/12/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
S’ils traversaient les nues pour baigner le matin, s’ils descendaient radieux nager dans les bassins, les faisceaux d’un soleil paresseux mais tranquille, cachaient leur nudité dans des halos futiles, et l’on pouvait saisir dans la couleur fusant, l’invisible candeur de l’été commençant. comme le cœur d’un ange explose enfin de j
Me noyant dans tes yeux si clairs, silencieux je soliloquais, ma tête ayant du tourniquet, pris la vitesse circulaire… englouti par deux demi-dieux, comme au fond d’un puits deux étoiles, tu vins m’emporter par le voile d’un petit clignement des cieux… il a fallu qu’en eux je fonde, que j’échouasse dans leur lit, pour que d’un en
Lézardée la bâtisse entrevoie sans noirceur, s’évaporer des trains qui fusent sans vapeur, elle s’agite et tremble aux pouls des voyageurs, qui ne s’arrêtent plus sur ses quais sans langueur. dedans mes souvenirs se croisent des regards, j’y refais ta rencontre au cadran du hasard, au rythme des arrêts bat le cœur de la gare, le ciel
John newman - love me again [official video] hd par funjakob
Si la phrase allait en prières, mes mots promenaient la matière, j’écrivais en trois dimensions, de haut en beau sur la passion. des gouttes de beauté des cieux sanguinolaient. plissant les yeux, taisant la douleur exécrée, j’essayais de ne pas pleurer. chaque arbre avait depuis longtemps cessé d’apprivoiser le vent, et les nuages qui
Octobre est arrivé cette année mi-septembre, ses vents sont bien fougueux et je sens que se cambrent les branches dénudées par cet avis d’automne, qui vous flétrit la traîne avant que l’heure sonne ! toi seul es en retard, toi seul ne viendras plus, est-ce un signe des temps que les feuilles ont lu ? tout tombe, et notre amour se relève
N’espérant rien de plus, tu t’en vas sans lambeau de regrets. depuis lui tu survis sans présent, tout ce qu’il t’a offert le fut par accidents, et ton visage enflé pleure des traits moins beaux. eloigné des soleils qu’éclipsent les flambeaux de ses regards sur toi, privé de lait, de miel, ta terre étant promise aux bleus tombés du
Abusant du sourire, abusant des « je t’aime », j’ai séduit plusieurs cœurs aux mots doux que j’essaime, mais sans sincérité, l’âme entre guillemets, a simuler l’amour, je fus privé d’aimer. j’écrivais ma légende assis dans ce fauteuil, où dévidant mon cœur pour emplir quelques feuilles, a la sève coulant de mes anciennes