Hasard d'un corps sur la dalle, Plus innocente que l'ombre de ce corps; Nul rêve ne les habite... * Regard indu qui claque Sur la pierre vibrante; Joue qui se ferme. * Oubliée de ce monde, l'étrangère Qui revit au milieu des secondes Que déverse la pluie. * Passion sous l'étoile des moribonds, Qui se voile d'un soupir profond Et désinvolte !
Thomas Naszalyi
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Ma voix de poète
Ici sont publiés quelques uns de mes propres poèmes. Bonne lecture à toi!
Thomas Naszalyi
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22/09/2014
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LGBT
Articles à découvrir
Un petit être embué Glissait sur le baume enneigé De la nuit, Sursautant au moindre bruit. Halètement frénétique Des ombres aux parfums chevrotants Sous l'épée du destin, La Bête soufflait ! Elle le conduisait Jusqu'au bout du chemin, Loin de l'obscure nuit : Loin de la tristesse... Il l'appelait : "Belle", De sa voix rauque et fluette Par
Cette main qui te plaît, Laisse-moi la tourner: Tu verras une plaie, Chaude comme un minet. Tu rougiras d'abord, Hanté par ce traquas, Puis tu l'embrasseras Telle le front d'un mort... Gêné, tu plies l'aisselle, Aurais-tu repris peur? Sur tes tempes ruissellent Des gouttes de bonheur... Crispées restent tes mains, Glacées comme tes lèvres; A
"Ah ! Tristesse du paradis ! Ce chant est un souffle, une graine de coriandre, la douceur d'une étoffe aux vents de la mélancolie, un hymne sans honneur, une étreinte spectaculaire... rien ne lui ressemble, que le chagrin lorsqu'il sourit. Et comme il sonne ! Sous cette aurore chatoyante qui file et défile nos lambeaux de rêves entremêlés, p
"Ta voix est peut-être un nuage peuplé d'étoiles mystérieuses qui façonneront le seuil de mes songes jusqu'au deuil de leur souvenir, jusqu'aux derniers soupirs... Si tes mots veillent près de ton cœur, il est ami du mien; et s'ils sommeillent loin de tes pleurs, mon âme te retient et s'abandonne à toi... Les gestes que tu as sont des refl
Seul sur mon fil, seul au fond de moi, J'affrontais le vide, je rampais debout; Quand, un matin, tu me dis "nous" : Ce "nous" était si beau si c'était toi ! C'était l'or de ton cœur se mêlant à ma vie... C'était la joie de renaître dans tes bras, Et jamais elle ne lâchera prise ! Ensembles nous fûmes... Etranglant la douleur de vivre ! Da
Comme une vision incandescente, Ce visage trouble, Je ne sais ce qu'il renferme. Je le retrouve parfois à l'orée d'un songe : Il vogue sur une mer désenchantée. Tel un espoir emprisonné Quelque part dans la vie d'un autre, Je le vois s'éloigner de moi. Qui est-il ? Pourquoi m'apparaît-il ? A-t-il seulement une voix ? Et mes yeux, au loin, le
Comme tant d'autres, je t'ai trouvé seul Sur une branche, mais tes mots saignaient Comme à revers de mon cœur... Tant d'images fuyaient de toi en moi ! Quelques odeurs que tu avais touchées Me caressaient comme un leurre... J'en ai prise une entre mes doigts de soie Je te cherchais comme diffus en elle Et désormais je l'exècre... Où ton ivre
Quand le vent disparaîtra, Et cessera de régner sur la Terre, Alors, le souvenir d'un cri ravivera ton esprit, D'un cri jadis sorti de ta bouche, Et jeté face à la solitude ! D'un cri poussé à l'ombre des non-dits, D'un cri aussi cacophonique qu'un cortège satirique ... Quand le vent disparaîtra Et laissera tout retomber doucement sur terre