MELON-SOURIRE. Coum’ in chaurî apoué* su l’fond de toun’ assiète, jhe tranche su ton été 2007, grisaillous é pissous. Jhe me peurzente : cucumis melo, melon en français pointu, dau grec malon o mêlon, mon nom existe dépeûs le XIIIè sièclle. Ma beurse*, o s’rait l’Afrique : cultivé dans la vallée dau Nil, jhe figurais dans le
La-Petuche & Apollonie d'ajhasse
La-Petuche & Apollonie d'ajhasse
Amatrice de langue régionale et française, mes écrits tentent de prouver que notre "patois" peut être utilisé autrement que pour faire rire ... Humour, émotions, tendresse ...
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Le blog de La-Petuche & Apollonie d'ajhasse
Des textes divers, chroniques évènementielles, autour d'un mot, d'une date, mettant en lien passé et présent, ironisant sur un fait de société, dans le respect du parlange de notre région Poitou-Charentes, à ma façon !
N'hésitez pas à déposer vos commentaires . Bonne lecture à vous !
La-Petuche & Apollonie d'ajhasse
Articles :
36
Depuis :
27/02/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Bonne Saint-Valentin ! Mon bon Hebdo, es-tu prêt à fêter la Saint-valentin ? As-tu fait ton marché de sent-a-bon, de flleurs, de mots doux ? Mais sais-tu bin peurquoé aneut jhe fêtons saint-Valentin ? Non ? Alors, écoute-me, jhe vas te zou raconter. Jh’alons remonter cheus les Romains, dau monde qu’aviant daus règlles de vie étounantes
Accent, tu es grave, aigu ou circonflexe, Dans les sécrétions du côlon du colon, Dans l’événement qui naît de l’avènement. Accent, ta voix est truculente et volubile ; Dans le temps, celui qui te coupait le lignou Avait bien gagné ses cent sous, disait-on. Accent, tu chantes clair dans les mots du griot, Tu réchauffes la jactance des c
AH ! ÇA IRA … Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Les aristocrates à la lanterne, Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Les aristocrates, on les pendra …,* chantiant les sans-thiulotes en 1790. In an pu tôt, le 14 jhuillet 1789, l’aviant fait sauter la Bastille, symbole royaliste, ésinant* sept chétis prisouniers. Daus têtes étiant copées, apou
Ah la vache ! In matin,jh’ai troué dans ma boète aus lètes thiel émolé qui v’nait drét dau Jhura, i disait thieu : « Ma boune Petuche, Toé qu’a neissut souc l’signe dau beuflle chinoès, t’es in p’tit coum’ ma sœur de lait, t’as thieuqu’ chouse en coumin anvec les beîtes à cornes. Ol est peur thieu que jh’ai sonjhé
Défense Pour la Langue Française. Samedi 22 mars 2014 à Saintes. Dans son château de Villers-Cotterêts, thieu moés d’aou 1539, le roé Françoys ( qu’en Charente jh’apeulions Roé Grand-nez, é qui causait le patoés à plleine goule anvec les jhenses du coin !), signait soun’ « Ordonnance générale en matière de justice et de poli
Dix mots pour 2018. Poésie 1. Un griot tout gris, oh si gris ! Assis sous un griottier, Grattait son luth avec mélancolie. Sa voix truculente susurrait Des mots volubiles qui s’envolaient Vers le vert feuillage de l’arbre Sous lequel étaient serrées Les reines de la jactance Aux bagous pleins d’accents, Troublant du griot la quiétude. Si
Paraskevidékatriaphobes ou paraskevidékatriaphiles ? Aneut, jhe sons le vendeurdi 13 de mai, é jh’en queneus qui s’rant pas à la fête : d’abord, les triskaïdékaphobes* qu’avant la poure dau nombe 13, ensuite les paraskévidékatriaphobes qu’avant la poure dau vendeurdi 13 ! I creiyant teurtous que thieu jhor, ol adoune que dau mau.
Mangez-moi (Destin de courge). Cohourge, péponie, pépon ou péponide, De la ronde race des cucurbitacées, Lisse et dorée, je suis une courge sans rides, La courge-spaghetti, ovale et ramassée. J’ai pour petites cousines la violon, La musquée, la citrouille et la portemanteau. Je vous offre paroi charnue sur corps oblong Qui tendrement s’
Manghez-moé (Destin de gourde). Couhourghe, peuponie, peupon o peuponide, De thièle race rond’ daus cucurbitacées, Pllanghe é dorée, jhe seus ine gourde sans ride, Ine courghe-spaghetti, euvale é balounée. Jh’ai otou daus p’tites cousines : la musquée, La violon, la citrouille é la pourte-mantiâ. Jh’ai ine piâ charnue su in corps