La mer, les étangs. Des chemins à suivre, à vivre, les liens de l'eau, des marais, de la marée. Des chemins où les pas creusent, s'immergent, fouillent le sable et la vase, mon passé spongieux et les bulles de mes histoires. L'écume, la brume, m'enveloppent d'un récit doucereux ou dissonant et amer, d'un brouillard nostalgique, de gouttelet
jean-louis bec
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Photographie
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l'immense dans son étendue approche l'homme nu je suis l'image instable un flou bourdonne à mon oeil tout existe sans présence les géométries s'emmêlent longueurs langoureuses et grands vacillements l'esprit rebondit sans se heurter butine s'alanguit sa dérive aérienne vibre avec ses soleils trajectoires droites trémolos points d'orgue gra
La série La déferlante des étangs est intégralement publiée sous forme de carnet 25x20cm, 52p, texte d'introduction, 20 photographies, chacune accompagnée d'un poème. Edition limitée, chaque ouvrage est numéroté. Vous pouvez le commander en me contactant à l'adresse mail jlbec@orange.fr ou par les messageries de FaceBook (compte Jean-Lou
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une goulée de soir épuise le miroir ronde de nuit mon image se sauve me laisse la rude solitude saturée par le temps mes courses vides pleines à ras bord la peau de la fatigue qui dessèche le coeur la faiblesse durcie qui resserre sa prise l'angoisse si brillante polie par chaque jour et la fuite flottante des longs os de l'amour tenir sans ef
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grand champ des gestes élargis la poussée du soir dans la tension des courbes ce ventre chaud des bêtes enfouies songes mêlés des racines et du temps frange écumante du point ultime de l'amour ce chant tendu entre les êtres des terres ruisselantes aux nudités premières la vie comme la mort crient ce que nous sommes encore
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encore une fois la montée des ombres submerge nos regards notre monde chavire entre iris et paupière par les fissures d'anciens ponts nos existences font de chaque instant un point pétri d'eau et de boue l'évasion tourne dans nos cellules nos infinis craquelés s'étendent en marécages ouverts toi moi debout pour les grandes marées déferlant
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la folle étendue s'empare du soir la ligne de coeur appelle l'horizon le détachement dans l'étirement l'effacement dans les remous du vent demeure pourtant la constance infranchissable d'un passé ouragan la fulgurance possessive de sentiments survoltés l'isolement tenace et aveuglé des sens coque fermée à la mélancolie saignante la main da
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à contre courant de la langueur étendue des étangs des détours singuliers nous raccrochent le coeur soufflent à nos lèvres le chemin épelé disséqué des voix closes noyées des lettres refermées dans la béance des déchirements sentiment centrifuge sentinelle givrée qui manque la marche de l'amour sur sa route
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à l'aplomb de notre paysage s'étend la palpitation d'une rupture d'aile de la chute croissante la douleur solitaire éclot de ta fausse douceur tu es la nuit qui me tend mon poids mort l'inertie à mon front me dévoile la face me dévoile ta face et le regard se tord se tourne sans se détourner du chaos à vertige de toutes tes images
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un jour tout chemin cajolé dans la poche tout chemin espéré caressé dans la paume roule sans équilibre s'écoule en ricanant métamorphose liquide creuset de vase monstre au très grand appétit l'osmose de mes jours ses paupières mi-closes laisse goutter alors une nuit de sel cru et cruel dans le sablier le sang lourd et sombre racine dans m