Voyageurs égarés dans les brumes sur le grand océan glacé l’amour est ce qui nous reste. comme la quille émergée d’un bateau naufragé, nos cœurs s’y agrippent pour ne pas sombrer quelle beauté s’offrira encore à nos yeux fatigués par le temps qui passe, à nos regards blasés par l’usure du désir ? cavalier des mers qui ne con
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Mijak Journal de route imaginaire au pays du réel
Voyager à travers poésie, littératures, cultures... pour goûter la diversité des imaginaires, sentir le divers, et surprendre l'intraitable beauté du monde
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08/04/2009
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Mode, Art & Design
Articles à découvrir
Les pluies lourdes ces jours espoirs trempés jusqu'à la mèche depuis ce matin j'ai seulement marché pour dire que quelque chose marchait le fil de corde a tenu bon l'heure a passé sans rechigner ni courir et là tandis qu'une chatte appelle dehors dans l'air mouillé je vais coucher ce qui reste en moi d'intact avec ce qui n'est déjà plus er
Pâleur de l'aubela crinière de brumedu soleilsème une poignéede givresur l'étendue glacée graffitis bleutéssur l'argile blanchede la plaineun merle solitairea tracé des signesmystérieuxécriture cunéïformesyllabes d'un poèmeinsonorela symphonie silencieusede l'hiver (mijak) photo : alex ugalek (photographe biélorusse)
La rivière s'est pour ainsi dire, dans un mouvement de temps dont les torsions et la fluidité échappent à la prise et au désir de trouver, substituée à l'espace ouvert entier et non entier, s'y est subrogée àcause du défaut et de l'incapacité de s'en tenir à l'essentiel et tout simplement de s'y tenir durablement. a un temps instantané
Sonder la terre fouiller l’humus traquer le sens des choses cachées. le sang craché des sillons creusés à même l’écorce humaine inondera les rues d’un torrent de joie (mijak)
La route qui va de circé à la grande ourse passe sous sa fenêtre les enfants l'empruntent pour se rendre à l'école les tabliers au passage accrochent une étoile dormante une plainte s'élève en forme d'étincelle bérénice la frileuse rêve d'une couette bételgeuse l'égarée d'un jardin clôturé d'un trèfle à quatre feuilles le temps e
Le festival interceltique de lorient 2014 s'est clos ce dimanche. s'il a connu, selon ses organisateurs, un succès proche de celui de l'édition 2010, avec environ 750.000 visiteurs et spectateurs, il est vrai que dans l'actualité de ces dernières semaines il a été éclipsé par d'autres évènements malheureusement moins réjouissants. parmi
Chaque matin revêtir le monde comme on enfile une chemise à même la peau de l’âme elle est introuvable la membrane invisible qui sépare et unit le dehors et l’intime
Il n'est pas d'arrière-pays. tu ne saurais te retirer derrière ta face. c'est pourquoi dérouler ce tarir et descendre dans tant d'absences, pour sinuer jusqu'à renaitre, noir dans le roc. edouard glissant, boises, in : le sel noir, gallimard (coll. "poésie"), p. 186
Bouteille à la mer, barque à la dérive sur les grandes eaux, ce journal de route imaginaire est resté abandonné depuis des mois à son sort sur l'océan du web... merci à toi, françoise ! j'ai reçu ton appel d'il y a quelques jours comme une invitation à reprendre la barre, à remettre le cap vers des destinations inédites, explorer des g