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Eric

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Quelques bribes, piochées ici et là, au fil de mes lectures. Pour m'écrire, cliquez sur Contact en bas de page

Ses blogs

la mer gelée le blog de Eric Martinet

Un blog pour partager des émotions littéraires. Je lis, je prends des notes, je donne à lire ce qui me trouble, ce qui m'émeut, ce qui me bouscule.
Eric Eric
Articles : 217
Depuis : 17/03/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

à défaut de mourir

Ils auraient voulu nous tuer qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement, et qui peut m'assurer que ce n'est pas ce qu'ils voulaient ? A défaut de mourir, nous n'avons pas vécu, ce qui revient au même. Ou plutôt, nous ne devons qu'à nous le peu d'existence que nous avons réussi à sauver du néant auquel on nous destinait. Si j'entreprenais de

vivre en marge

J'ai pu penser que l'écriture me procurerait une identité stable, qu'elle me permettrait en tout cas de m'inventer, de me définir hors du regard des autres. Mais j'ai compris que ce fantasme était une illusion. Être écrivain, pour moi, c'est au contraire se condamner à vivre en marge. Plus j'écris et plus je me sens excommuniée, étrangèr

L'enfant

J'éprouve toujours la plus grande difficulté à regarder une photo de l'enfant que j'ai été ce visage rond ce short rouge ces chaussettes sous les sandales ce regard que le polaroïd éclaircit rien ne m'appartient plus celui que je vois c'est l'objet de ma mère sa chose docile et sans volonté celui qui avait capitulé la moindre expression d

seul

J'étais seul, au coeur même de la solitude. Pete Fromm. Indian Creek. Ed. Gallmeister

droit d'asile

Goutte à goutte mot à mot pour maintenir un corps vivant Fuir ou être chassé d'une patrie d'une maison d'une ville ou d'un rêve... Je demande le droit d'asile dans ton coeur. Maram Al-Masri. Métro-poèmes. Ed. Bruno Doucey

Il faut bien

Mais il faut bien, aussi, que des mots soient mis sur les choses, surtout celles que l'on tait ou qui trop fort nous blessent, glissent entre peau et os la froideur d'une lame, retournent encore nos sens et achèvent de semer confusion et stupeur au fond de nos cerveaux. Mathieu Riboulet, Les portes de Thèbes. Ed. Verdier.

Pour devenir leur "libre" héritière, il me fallait rompre l'absolu d'un silence dont j'étais depuis toujours l'otage. Écrire devenait une tâche urgente. - En perdant mes parents, je perdais aussi des identifications paralysantes, terriblement angoissantes. En me quittant, ils me libéraient de leur emprise muette. Ils étaient morts. J'allais

s'acrochent les jours

Au jours s'accrochent les jours comme des wagons de porcelaine. Dominique A. Wagons de porcelaine

ennui

Leur vie était comme une trop longue habitude, comme un ennui presque serein : une vie sans rien. Georges Perec. Les choses. Ed. 10/18

cette soif

Et cette soif - toujours la même - Qui te ronge, t’étreint, te taraude, Comme une plaie jamais fermée, Sauras-tu l'apaiser sans la perdre ? Garde-la vive, attise-la De ton désir multiplié, Étanche ton espoir A l'espoir même qui te brûle, Et si se lève le vent de nuit Sur le silence de l'étape, Reprends l'inlassable chemin, Marche au-dev