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Lu C-Maïta

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La petite plume blanche

Des poèmes. C'est tout ce que je souhaite faire partager depuis des années sans en avoir trouvé le moyen, jusqu'à ce jour. Des poèmes pour rêver.
Lu C-Maïta Lu C-Maïta
Articles : 19
Depuis : 05/06/2014
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Il y a des jours où la poésie se dessine mieux qu'elle ne s'écrit.

Parfois les poètes lisent de la poésie d'autres poètes. Oui quand même parfois on surmonte la peur de se faire influencer et de ne faire que de pâles copies des plus grands, et on lit ce qu'ils ont écrit, parce que c'est beau. Entendons-nous, ce n'est pas parce qu'un poète est connu qu'on trouvera beau ce qu'il a écrit, ou plus beau qu'un a

L'euphorie de l'été retombe doucement... Il y a aussi dans l'écriture cette façon qu'elle a de concentrer votre attention, ce don pour vous calmer un soir où il faut absolument que vous dormiez. La veille d'une compétition importante ou d'un concours, être conscient de ceci peut vous sauver. C'est un peu comme de dessiner. * Les Indous, ils

Pour compléter le thème du jour, voici un nouveau poème d'un grand poète, Paul Eluard, qui s'enroule sur lui-même et fait des tours. Il est possible de s'amuser à compter le nombre de tours complets réalisés entre le début et la fin. Ce thème de la boucle est relativement récurrent chez un certain nombre de poètes, sûrement parce qu'el

Le monde a perdu la tête en ce jour funeste Faisant couler sur le sang versé des larmes De douleur et de peur ; je ne suis pas en reste. Cependant parmi nous qui prendra les armes Pour la liberté ? Qui aura l'admirable courage De se lever ? Voici un odieux aveu : Cela me fait honte, mais malgré toute ma rage L'effroi s'empare de tout. J'ai le v

Un tout nouveau avec peut-être peu de sens, un peu désarticulé et arythmique... * Sur le vide de cette feuille la trace des mots Tente en vain d'éveiller le battement assourdi De cet engin qui tel le pendule de Foucault Suspend le temps devant nos yeux étourdis. A des années-lumières au creux de l'espace Se trouve la comète dans laquelle ni

Il y a cet autre chef d'oeuvre, dont je ne connaissais même plus l'auteur, qui me hante depuis plusieurs années sans que je réussisse à reproduire l'élégante musique onirique qu'il chante : * La courbe de tes yeux * La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et

Dans le même registre toujours, parce que c'est l'automne sûrement. * Ecouter aller, écouter venir Suivre le va-et-vient de l'avenir. Sentir passer sur soi le temps Les intempéries de l'être latent. Rester figer, se statuer Telle une momie atone tuée. Roseau ou chêne sentir le vent Bruissant dans tes cheveux gris.

Voici un poème d'automne encore, qui tourne comme tourbillonent les feuilles mortes et brille comme cette saison brille d'une lueur mordorée. Tous les mots ne sont pas forcément placés là pour leur sens, parfois plus pour leur son ou pour les images qu'ils évoquent mis côte à côte. Même souvent. La poésie ça ne se comprend pas ça se re

Lorsqu'on est poète aujourd'hui, c'est comme ça que l'on se sent parfois... Je suis la poète incomprise Dont l'âme est grise, Morfond dans le sillon Des poèmes moribonds. Mais pourquoi écrit-on quand même alors ? Parce que ça vient, tout seul, la main se met à griffoner des mots, et un poème naît sans qu'on n'y ai songé. Et même lorsqu