Ce dimanche d'hiver, la luminosité était parfaite. Le ciel azur transformait l'eau en miroir, la nature se regardait dedans. Des reflets dignes des Impressionnistes.

Ce soir, mon cœur saigne au glas de ta tristesse Qu’y a-t-il de plus grave que ma propre détresse, Sinon celle de l’amie, qui fait mon impuissance! Comment avec mes mots te redonner confiance? Ce monde n’est pas noir, tout n’est qu’impermanence. Demain, cet autre jour, sera une autre ambiance Tu verras le soleil, lumière qui illumine,

Tout n’est que déraison dans ce monde dit moderne. Nous ne nous parlons plus, adieu son de ta voix, Mais nous communiquons sur la toile du net. Nous ne conversons pas, nous faisons des causettes, Cachant nos sentiments, jouant avec les mots Et nous jouant de l’autre, provoquons d’autres maux ! Les rapports humains se distendent, se délitent

Je voudrais, regardant une même direction, Saisir tes épaules, mes lèvres sur ton cou Remontant doucement, pour te baiser la joue. Mes deux mains, lentement, d’une tendre pression, Glisseraient sur tes bras jusqu’à l’enlacement, Formant ainsi l’écrin dont tu es le diamant. Je rêve de ce moment, ou de cette illusion, Féerique union, d

Quand les dés sont jetés, que veux-tu que je dise La parole fut donnée, la parole est reprise De l'union consacrée subsiste une méprise Laissant un goût de fiel, atmosphère de crise Chacune de tes phrases, me terrasse, m’épuise Que faut-il que je fasse avant que tu détruises Ce qui reste de joie d’émotions, de surprises Froideur de se

La lumière quitte l’horizon. Dans un dernier sursaut, elle embrase le ciel, les couleurs chaudes glissent sur les quelques nuages qui parsèment le firmament, jouant avec les ombres, elles irisent les cieux. Depuis une heure déjà la lune est apparue, diaphane sur le bleu pale de la voûte sans étoile en ce début d’hiver. Elle ne trouve ses

Premier jour de l’année, la faucheuse qui passe, Volant le dernier souffle du cousin qui trépasse. Ce départ annoncé, fait remonter en moi, De lointains souvenirs, la tristesse et la joie. Le temps que nous passions, au pied de la montagne, Où coule le Baillon, un pays de cocagne. N’est-ce pas toi Patrick qui me sortit de l’eau ! Quand b

Vagabonde mon âme, sur les chemins de terre Vagabonde ça et là, découvre les mystères Vagabonde discrète, sans déranger les dieux Vagabonde mutine, le sourire dans les yeux Vagabonde sérieuse, accueille le travail Vagabonde grivoise, réfugiée au sérail Vagabonde inutile, dans le monde des rêves Vagabonde guerrière, sans repos et sans t

Pour la millième fois elle déplie le papier, ses yeux inlassablement en parcours les lignes. « Mademoiselle, Depuis bientôt un mois, je prends le train du matin, votre train. Dés le premier voyage vous m’avez envoûté. Votre regard bleu pâle, presque translucide, a transpercé mon âme. Avant de m’endormir, de sombrer dans mes rêves, vo

Ce soir, concert, Rythme and blues au programme. Enfin une sortie, élévation de l’âme. Je me sens délaissé au milieu de la foule, J’écoute solitaire ces sonorités « soul » Chaque note de musique pénètre dans mon corps Et la joie et le rythme s’incruste dans mes pores Transcendent mon esprit vers la plénitude Alors qu’en ton abse