Pour une larme claire, sur une joue guerrière Qui roule Quelques gouttes d'encre amère, qui glissent, sans colère La foule Lointaine rumeur, rivières bondissantes Puis fleuve grenat La rue vit, Inonde, jeune mer mais puissante, Se débat. Or les falaises hautaines Ignorent tout du sel, dans leur âpre mépris. Elles résistent impavides, aux as

J'ai perdu la tête ! en te faisant l'amour... J'ai perdu la tête - mais où est la nuit où est le jour ? J'ai perdu la tête : quelle manière de dire bien curieuse, Quand on se l'ai faite bouffer par une mante religieuse! refrain 1 Samantha, mante, amante, mante religieuse. Ta menthe à l'eau pimentée, est suave et langoureuse; Raie-manta, sal

L'amour ! l'amour ! Ce frémissement qui étreint tout notre être, Cette flamme douce et bleutée, qui nous réchauffe, dés le petit matin, au moment même où nos paupières ensablées s'ouvrent sur la ville... Le ballet de la foule dans les grisailles de la cité apparait alors comme un spectacle lointain... On se sent comme dans une bulle... I

Depuis voilà bientôt six mois je vis de plaisirs solitaires J'reste en tête à tête avec moi, c'est cool d'être célibataire ! J'avoue que seul au cinéma, tremblant devant un film de guerre Je serre mon popcorn contre moi, lui au moins il se laisse faire ! Après quand je rentre chez moi, j'me mets à poil je prends une biere En un click je s

Je suis une algue verte Qui s'accumule sur la lagune ! Oh rien qu'une plaie ouverte Sur un océan d'amertume; Je viens sous vos fenêtres Apporter un peu d'écume A vos portes entr'ouvertes: A vos désirs, à vos lacunes... Je prolifère, je me répends Au rythme éclair des polluants Un peu d'espace, un peu de temps Je prolifère bien gentiment...

Ô toi la femme-enfant, aux dents rieuses aux yeux de faon, Tu m'as attendri, c'est sûr ! Folle amoureuse, fraîche - et pourtant, Des passions nées des flammes, où l'on se lèche, où l'on se prend, Aux morsures et aux larmes, au désir qui pointe moins souvent... Tu trouvais excitant ces jeux de cache-cache amoureux: Je te cherche, tu me perds

Lisa, tu vois, quand je me saoule De tes sourires agrumes, de tes parfums païens, Mon âme et mon esprit s'enroulent Dans du papier de chanvre indien. Lisa, des larmes pour moi t'en as coulées Mes drames mes vagues-à-l'âme ont bien failli te noyer; J'aimerais être une éponge mais je suis sec comme un caillou, Il est bien loin le temps des "fo

Elle est fraîche et limpide La rivière de mes songes, Ricochant -insolente- entre vides vérités, Certitudes acquises sur le lit qu'elle ronge Et ses galets de doutes Vieux galets hérités Mais elle poursuit sa route, L'avalant avec classe Ne laissant les rigoles ne piéger que ses larmes Les hauts cols s'applatissent et la vallée se lasse C'e

Les rêves parfois se morcellent comme une porcelaine choquée Ils éclatent et nous blessent, comme autant de promesses rompues C'est la vie si fragile qu'on aimerait recoller Les erreurs du passés, les souvenirs usés des amours déchues, Tout se confond dans la tristesse désabusée De son nombril... Un présent trop lourd, gras de cynisme et d

Depuis les origines, Depuis la nuit des temps De l’Afrique à la Chine, Touareg, Tartare, Peul ou Gitan… Tu prends à la nature, ce dont tu as besoin Sans jamais l’épuiser – c’est pas dur ! Tu vas toujours plus loin ; Vers un nouvel horizon, Des montagnes et des plaines La vie au doux fil des saisons Une aventure humaine Refrain Nomade,