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Alexandre LABORIE

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Fragments - Alexandre LABORIE

« Je ne peux donner de moi, de mon moi tout entier, nul autre échantillon, qu’un système de fragments, parce que je suis moi-même quelque chose de semblable. » Frédéric Schlegel. <br /> Passionné de poésie classique et contemporaine, auteur de chansons et de poésies. A de nombreuses reprises, j’ai collaboré avec France musique : participation à une composition littéraire originale de 4 cycles poétiques sur le thème de « la vie » à partir de l’oeuvre 'MLÀDI' du compositeur Leos JANACEK puis lecture de certains de mes textes dans le cadre de l’émission « les contes du jour et de la nuit » de Véronique SAUGER. J’aime travailler avec des artistes aux univers très différents. Avec les musiciens Lucas Mazeres et Guillaume Itié de la « Compagnie Écoutez Voir », j’ai ainsi participé à la création de « la Planète blanche », conte musical dont j’ai écrit le livret. J’ai publié un recueil de poésies en 2010 (L’Evidence - éditions PREtexte). Certains de mes textes ont également l’objet de publications diverses (revue de poésies, ouvrages collectifs des éditions « Épingle à nourrice »). Bienvenue à toutes et à tous!
Alexandre LABORIE Alexandre LABORIE
Articles : 190
Depuis : 20/03/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Tout de suite

Si j’étais ce silence précédant l’abandon, je m’offrirais à ton souffle. Moi, le marin perdu dans des eaux troubles, sans compas ni rose des vents, je me laisserais guider par lui. L’attente serait douce. Comme un chat discret, je viendrais jardiner dans nos cœurs une promesse imminente. Toutes les saisons seraient fertiles. Même les

Le chemin

Les pieds sur le bitume Et l’esprit au-devant Aller, aller, vers ce que l’on pressent Soudain Éloigner l’attendu Tirer un trait Sur la carte La confiance naissante Les kilomètres oubliés Le vent dans la forêt Puis les cratères brulants entre les pas plus lourds Mais délestés pourtant Des obsessions tenaces Ce que je veux vraiment Voil

Les océans intérieurs

Ici, commençait le bout du monde. J’aime la fin des terres. Le panorama des possibles s’y incarne. Voyageurs solitaires, exilés, fuyards en tout genre, mosaïque d’une humanité au bord de soi-même, de ses rêves comme du monde. Ce jour maudit d’avril me hante si tu savais. Je t’ai quitté et aujourd’hui je ne reconnais pas l’homme

La presque nuit

Sur le chemin, je passe Et la brume m’étreint Tout un monde s’efface Au silence, il se joint Tombe la presque nuit En variations de bleu Sur le ciel, elle charrie Un air mystérieux J’erre, en ce temps figé Perdu dans la froidure Survivant naufragé Promenant ses blessures Puis, un volet qui grince Et je crois percevoir Dans l’horizon si

Monsieur G

J’en ai vu, moi, des Pays. J’en ai parlé des langues. Et tout cela, sans bouger de chez moi. Chaque jour, j’attendais le moment, celui où je refermerai la porte de mon petit appartement, au nez et à la barbe de toute cette horde de soucis qui m’assaillaient. Clac ! Restez dans le couloir ! Oubliez-moi ! Je rejoignais mon canapé-bateau e

L’être éphémère

Le vent tient à distance Les pensées insistantes Celles qui ne lâchent rien Et cherchent la bagarre Il les saisit au col Et l’océan témoin, mais complice à la fois Les fige pour un temps Dans cet interstice, un monde se découvre Offert et disponible. Empli de gratitude Je vibre sous cette inespérée caresse J’explore ce chemin de douce

Cheminement

Le silence est trompeur, il n’est qu’artificiel Tu sais, qu’en toi, ce n’est que la guerre et le bruit Tu cherches, en vain, sur cette terre et même au ciel Du sens et des efforts qui porteraient leurs fruits Tu te retournes, alors, c’est la révélation De ces jours, de ces mois, de ces années qui passent Tu ris des peurs d’antan, de

Merci

J’ai bien regardé De tous côtés J’ai tout embrassé Ouvert grand mes yeux Sur la beauté Mais ça cogne Ça insiste Ta souffrance Les pourquoi Les « je ne sais pas » J’ai respiré les couleurs Les reflets Les rires étouffés des plongeurs, là-bas Sur les rochers Mais cet appel dans tes yeux L’impuissance La morsure J’ai plongé Off

Il était une fois… C’est comme ça que vous dites, je crois ? Pour raconter vos histoires. Je voudrais vous raconter la mienne. A vous, que je regarde de loin, un peu jalouse je dois dire. Jalouse de vos histoires justement. Je les trouve fabuleuses même dans leur passage les plus sombres. Elles respirent la vie, la mort, la révolution, le b