alors que l'évidence est sous nos yeux on détourne bien souvent le regard

Si mon cœur était du vent, mon esprit des voiles, et mon corps un bateau. Ne serai-je pas tenté de prendre le large, emmenant tout ce que j'ai de plus cher au fond de moi ?

Les tamaris, en hiver, gardent leur pudeur. Les platanes se fanent.

l'accumulation de biens n'achète pas la paix ni la joie, ni le bonheur

" Vouloir de vérité" ainsi vous appelez ce qui vous meut et vous met en chaleur ? Vouloir de rendre pensable tout ce qui est, ainsi j'appelle, moi, votre vouloir ! Tout ce qui est, d'abord vous le voulez rendre pensable, car vous doutez, avec juste méfiance, que pensable ce soit déjà. Mais tout ce qui est doit aussi s'adapter et se plier ! Ain

voir le monde tel qu'il est tel est mon fardeau mais aussi mes ailes

Le soleil semble se répandre, et, en vérité, se répand partout, mais se tarit pas. Cette diffusion, en effet, n'est qu'une extension. Les rayons s'appellent aktinès, du verbe ekteinesthai, s'étendre. Or, ce qu'est un rayon, tu peux le voir si tu observes la lumière du soleil pénétrer par une fente dans une pièce obscure. Elle s'étend en

Le vice, d'une façon générale, ne nuit en rien au monde. Pris en particulier, il ne nuit à nul autre, et n'est nuisible qu'à celui là auquel il a été donné de s'en débarrasser, aussitôt qu'il voudra.

si mon cœur était un ciel mon esprit un arbre, et mon corps un fils emplissant de fierté sa mère. N'aurai-je pas envie de m'allonger sur l'herbe humide et de contempler la paix ?