Bruxelles se réveille, je regarde la ville, la vie et les pas pressés des passants qui s'enfoncent dans les rames des trams. la pluie grisaille et les mines bataillent. on a dur, mais ça va. on a froid, mais c'est comme ça. le métro bafouille, les autos trémolos et les enfants trottinent sur le chemin de l'école. on entend des mots de toutes

Une nouvelle année ouvre sa porte. une porte sur un monde qui souffre, qui se débat, qui essaie de trouver sa voie. le chemin est semé d'embûches et de douleurs sournoises. pourtant, la vie bat son plein, l'espoir souffle un vent innocent et le soleil réchauffe les coeurs désolés. je voudrais cette année chaleureuse et savoureuse, sereine e

Pimpante et pimprenelle, la reine sourit et dit merci: "c'est vraiment gentil d'être venus sous la pluie". une entrée joyeuse belge à la grand-place ne peut manquer à l'agenda d'une plume mouillée. j'entends d'ici les commentaires. "plume mouillée" se rapproche de poule mouillée en phonétique, j'entends. ah mais, petite effrontée, sais-tu

Un monde ému chante et danse. la planète émerveillée se réveille pour un hommage exquis. un homme nous rassemble aujourd'hui et son âme bienveillante nous regarde avec tendresse. les couleurs scintillent sous une pluie battante et en finesse révèlent leur beauté somptueuse. la joie innonde les visages ensemble tournés vers lui. son souven

L'inconnu perdu parcourt en train ma poésie. a la pointe du jour, il rêve encore de trouver une étoile de lumière. lorsque le soleil est au zenith, il pense à la lune ronde et enfantine. dans la douceur du soir il ouvre son grand livre et savoure quelques mots enchanteurs, bouchées de fraîcheur. et puis vient la nuit terrible et attirante. m

Je lance ma plume à folle allure pour décrire anneke. pour cela, de temps à autres j'userai d'un langage savoureux et grossier, pardonnez-moi, une fois ne fait pas le costume. je taille une veste à la mesure d'un cœur grand et fort; beau comme l'univers qui devient palot tout à coup à coté de la tornade anneke. joli nom pour une tourmente.

Au 17, rue la fontaine, un petit café pelotonné dans un immeuble style guimard, accueille dès sept heures du matin le parisien endormi. le bar sent bon, l'odeur des croissants chauds et du chocolat fait maison attire les cadres en cravates et les maraîchers voisins. les petites tables fièrement dressées se regardent dans la grande glace qui r

Des gouttes d’or dans les yeux, les pommettes rouge-orangées, la chevelure cuivrée qui s’échappe dans le vent perlé de pluie douce, voici l’automne, grand gaillard aux pieds légers. le nez aquilin est joli. il respire les senteurs de la forêt aux grands arbres qui chuchotent leurs secrets romantiques. la bouche croque le raisin muscat e

Un alexandrin d'amour, de paix et de joie est arrivé sur la terre, ruban de soie, merveilleuse douceur, puis exquise chaleur, se répand voluptueusement dans les coeurs. des hommes de peine affrontent leur douleur vive, farouche, rebelle de haine et de dérive. des femmes délicates pleurent leur amour perdu à jamais dans l'abîme sombre et sourd

D’une lenteur remarquée et remarquable, sans une ombre de sourire avec un soupir d’indifférence, il prend vos lettres et vos colis sans vous regarder, sans savoir qui vous êtes. il pèse, soupèse et tapote avec deux doigts un ordinateur vieillot. il réfléchit, puis demande : « en ordinaire ? pour la france ? ». c’est alors qu’il se