"Les chiens aiment leur amis et mordent leurs ennemis, à la différence des êtres humains qui sont incapables d'amour pur et ne peuvent s'empêcher de mélanger l'amour et la haine dans leurs relations mutuelles." Sigmund Freud
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"La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même."
George Sand
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Voici que la saison décline Voici que la saison décline,L’ombre grandit, l’azur décroît,Le vent fraîchit sur la colline,L’oiseau frissonne, l’herbe a froid. Août contre septembre lutte ;L’océan n’a plus d’alcyon ;Chaque jour perd une minute,Chaque aurore pleure un rayon. La mouche, comme prise au piège,Est immobile à mon plaf
Mea-culpa Me maintenant comme à l’écartde par mes choix et ma manière,coupable, suis, d’être en lisièretout aussi bien qu’en un tiroiret d’y rester. Verdict austèreque j’entendis plus qu’à mon grémais ne puis que le ratifier.De m’y soustraire, il ne me sied. Bien trop j’ai négligé les fleurset fort peu j’ai parlé des ar
Tout en haut des cimes Tout en haut des cimes,Vivent nos espoirs,Réside notre optimisme,Se trouve la lumière. Tout en haut des cimes,Comme des nuages de passage,Notre vie traverse cet abîme,À la recherche de la lumière. Tout en haut des cimes,Nos yeux s’y tournent,Pour prier, pour espérer,Pour chercher la lumière. Tout en haut des cimes,Il
Soir Je viens de voir ma bien-aiméeEt vais au hasard, sans desseins,La bouche encor tout embauméeDu tiède contact de ses seins. Mes yeux voient à travers le voileQu’y laisse le plaisir récent,Dans chaque lanterne une étoile,Un ami dans chaque passant. Chauves-souris disséminées,Mes tristesses s’en vont en l’airSe cacher par les chemin
Rayons d’octobre (IV) Maintenant, plus d’azur clair, plus de tiède haleine,Plus de concerts dans l’arbre aux lueurs du matin :L’oeil ne découvre plus les pourpres de la plaineNi les flocons moelleux du nuage argentin. Les rayons ont pâli, leurs clartés fugitivesS’éteignent tristement dans les cieux assombris.La campagne a voilé ses
A l’hirondelle Fille de Pandion, ô jeune Athénienne,La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine,Et nourrit tes petits qui, débiles encor,Nus, tremblants, dans les airs n’osent prendre l’essor.Tu voles ; comme toi la cigale a des ailes.Tu chantes ; elle chante. A vos chansons fidèlesLe moissonneur s’égaye, et l’automne orageuxEn des
Toi avec toi ! Gaieté vibrait en ton archet…M’enveloppait comme lumière…Je me souviens.Pourtant tristesse m’en renaît…C’était, c’était…Toi avec toi.Et moi. Naguère.Et mon regard cherchant le tien… Soudain, ton grave. Et jeu austère.Joyaux nés de tes mains aimées.Je me souviens.Moi qui ne fus qu’ombre ignorée.C’était
Aurore La glèbe, à son réveil, verte et toute mouillée,Autour du bourg couvert d’une épaisse feuilléeOù les toits assoupis fument tranquillement ;Dans la plaine aux replis soyeux que rien ne cerne,Parmi les lins d’azur, l’oeillette et la luzerne,Berce les jeunes blés pleins de frissonnement. Sereine et rafraîchie aux brumes dilatées
Le merle Un oiseau siffle dans les branchesEt sautille gai, plein d’espoir,Sur les herbes, de givre blanches,En bottes jaunes, en frac noir. C’est un merle, chanteur crédule,Ignorant du calendrier,Qui rêve soleil, et moduleL’hymne d’avril en février. Pourtant il vente, il pleut à verse ;L’Arve jaunit le Rhône bleu,Et le salon, tendu