"je ne peux pas être avec toi comme je le suis avec les autres, toi t'es différent, avec toi c'est différent. mon quotidien tient maintenant à ces nuits passées dans tous ces lits, dans tous ces bras, inconnus ou non, mais jamais durables ils ne restent pas ou je ne reste pas, je ne sais plus mais une fois la passion évanouie je ne sais plus

me faire confiance avoir envie être désirable, désirée, désirante tourner en rond s'envoyer en l'air et voler très haut avoir la tête qui tourne d'un trop plein de bonheur, de crainte, de peur et de passions venez me chercher, emmenez-moi là où j'irais bien je vais bien parce que je suis seule et libre je suis mon cœur, mes envies, mes r

un jour j'ai tout lâché je ne savais plus que faire de tout ce qu'on me donnait je n'avais plus assez de place pour recevoir autant j'étais submergée à chaque nouvelle vague alors j'ai ouvert mes bras et tout laissé tomber j'ai tourné les talons et j'ai abandonné tout ce que je ne pouvais plus porter je me suis sentie légère libérée d'u

une larme qui coule puis deux, puis trois et je n'arrive plus à m'arrêter c'est comme si tout ce que je retenais depuis des mois déferlait le long de mes joues jusqu'à mon oreiller comment j'en suis arrivée là ? réduite à regretter tout ce que je fais, seule, dans le noire, au fond de mon lit pendant que tous ceux que j'aime rient ensemble

comme un goût du passé sur mes lèvres comme un goût de regrets au fond de ma gorge comme un goût d'espoir qui se perd dans le vent je crois que je n'ai jamais réussi à ne pas regretter j'ai regretté les relations j'ai regretté les ruptures j'ai regretté de partir et puis de revenir j'ai regretté de ne pas assez m'écouter, ne pas assez r

boom boom boom tout résonnait en moi au creux de mes oreilles au creux de mes paupières, de mon cœur, de mes pieds tout résonnait et je n'entendais plus rien je n'écoutais plus rien depuis tout ce temps des mois, voire des années à avancer tête baissée sans prêter attention aux battements de mon cœur qui s'emballent ou non sans écouter

vent qui s'engouffre sous le bouton de le chemise une bourrasque et le voilà qui lâche avancer dans la pénombre de la soirée orageuse, la poitrine au vent au vent des intempéries, des larmes du ciel, des nouveautés du quotidien le vent souffle et l'eau dévale les façades dévale les visages dévale mes joues les verres s'embuent sur le haut

et on pleure et on pleure ça roule sur les joues, dans le cou dans les corps et contre les cœurs à travers les saisons et les visages ça dévale les pentes à l'horizontal quand est-il des chaleurs qui inondent, qui enivrent et emplissent les moments fermer les yeux n'y change rien, empire même les images dans le fond des yeux de l'inconnu, j'

à tous les garçons qui m'aimeront peut-être je ne suis pas le lot le plus chanceux du paquet comme on pourrait le dire je transporte le poids de mes blessures, et surement beaucoup le poids de celles des autres il y a des choses que j'aimerais vous dire, à vous, ceux qui oseront poser un regard un peu plus particulier que les autres j'aime sour

et si et si nous ne l'avions pas fait, et si nous n'étions jamais allés jusque là et si nous étions allés bien plus loin, encore plus loin toi et moi et si toi et moi c'était plus que ça et si je ne pensais pas à toi comme je le fais constamment et si je pouvais continuer à avancer dans ma vie en te laissant derrière et si tu m'avais rete