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Lise

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FLORIlèges PAssagers.

bresilise.over-blog.com
Lise Lise
Articles : 19
Depuis : 11/04/2010
Categorie : Économie, Finance & Droit

Articles à découvrir

Buenos aires

Buenos aires

Les yeux lourds du sommeil qui manque, le pli douloureux des paupières quand elle se couchent un temps trop long sans que la vue ne puisse fuir. Noir, un métal coulé sans le songe. Buenos Aires, cette capitale longtemps rêvée, fantasmée par les images vieillies et belles d'un tango qu'on disait immortel.. les images belles, jaunes peut être
La grande marche des villes

La grande marche des villes

Pour moi, tout commence, se prolonge et se donne à partir d'une marche. tant d'autres avant moi, sur cette dalle ou ce chemin, les arpenteurs solitaires, nous sommes toute une clique d'errants pensifs, répandus entre les siècles et les humeurs. Je l'aime aussi pour cela, lui qui a parcouru sans fin les rues de Lyon, quadrillé le Caire, puis Bey

Blanc

Fortaleza. Heures de plages et de sommeil, mon quotidien monochrome et lisse, d'un blanc aveuglant comme la lumière qui plisse les regards quand on approche l'Equateur. Je m'endors dans le sable, dans le bus, sur les lits et des chaises de passage, sur les bancs et sous les arbres, un autre monde m'aspire et je ne suis qu'un corps qui rêve, sur u
La coupe est pleine

La coupe est pleine

Le match s'achère et le café se vide. Flux, reflux. Un verre d'eau pétillante, un expresso, une media luna sur la table, et les sachets de sucre bien rangés. Blancs. J'aime trainer sans but, de cette paresse choisie, accordée. Moi que l'impatience, l'envie de tout et de tout ensemble écartèle chaque, je trouve enfin, au bruit des couverts et

Les récifs

Casa forte, Recife. Le hamac se balance, c'est la brise des matins d'azurs. J'aime Recife, l'agitation des rues et ces gens qui bourdonnent, les batisses coloniales, ces ruches désertées que le lierre sombre vient enlacer, étouffer à l'agonie. La beauté surannée et rustre à la fois, marcher sur le manteau d'une rêve. Je salue de mon oeil ph
La Plata

La Plata

En chemise et café noir, la douceur de l'air et la lumière cristalline d'un ciel sans tâches. Le calme revenu, le plaisir. J'ai retrouvé une forme de voyage qui me plait, ma douce liberté solitaire de flâneuse. Pauses choisies. Après avoir rebondie d'indications en confus détours, errante en erreur peut être au milieu des actifs ( blonde d
Milonga mille fois longée

Milonga mille fois longée

J'ai pas écrit, sur le papier je n'ai pas écrit, pourtant de la phrase chutait de tous les yeux, des espaces restés vacants dans cette tornade des sentiments. Bordel que c'est sublime. El tango crocheté à la peau de cire d'une poupée, celui que t'attendais pas, qui creuse tes boyaux et s'appelle passé, le tango inspiré qui a mille temps, ou
Por la manaña

Por la manaña

Et je m'éveille en Argentine. La lumière, le mouvement. Tu réapprivoises les particules, c'est du neuf étranger, intriguant aux secousses. La rue, longue, qui croise d'autres rues. Je retrouve le goût des marches solitaires, sans but, au gré des figures régulières que dessinent les avenues. J'essaye de survoler pour de faux, d'imaginer les