Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
veronique vergnaud

veronique vergnaud

Passionnée d'écriture poétique
Tags associés : poesie

Ses blogs

Le blog de veronique vergnaud

Poésie, chanson...
veronique vergnaud veronique vergnaud
Articles : 31
Depuis : 25/10/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Nuit de palmier, nuit de napalm

Nuit de palmier, nuit de napalm Les ombres se profilent Le ciel bleu curaçao dégouline Sur tout ce qui survit Nuit de mort lente, nuit de mort fine Les ombres nous assassinent Le cœur en sang déjà fibrille La douleur se durcit Nuit de mort sûre, nuit de mort fée Les ombres momifiées L'ennui partout nous envahit La vie goutte à goutte se ra

J’aurai ta peau J’aurai ta peau Contre la mienne, J’aurai ta peau J’aurai ta peau Quoiqu’il advienne Manque de peau Manque de peau Sacrificielle ! J’aurai tes os J’aurai tes os Sur un autel, J’aurai tes os J’aurai tes os Mais à défaut J’étale tes mots Ces flots de mots Superficiels Je les relie Je les relie Fagots idiots, Et

Ego tragique

Je suis l’égocentrique Paré d’échos lubriques Un court-circuit de nerfs Paré d’échos divers Rien qu’un légo unique Au jeu de l’uni vers Me reconnaissez-vous ? Avoue grand méchant Nous ! Je suis l’ego centrique Rien qu’un écho logique De tous vos maux divers Me repais et prospère De vos tristes topiques Au jeu désuni vers Me

Des dimanches sans fin

Réveillée par le même passereau de l'avant-aube en ce matin du dimanche 6 décembre, je m'activais à la propreté de l'appartement deux heures durant avant que le "jour" ne se lève. Il convenait de nommer "jour" cette lueur blanchâtre qui "éclairait" le ciel de ce matin d'hiver bougon, grognon comme on en fait peu. Soudain, tandis que les so

Le goût de la cerise plutôt que "Les raisins de la colèreé

Le ver est dans le fruit ! Le ver est dans le fruit ? Certes, mais la faute à qui? Ah Mourir ! Mourir de ne pas nous entendre Mourir de ne pas nous comprendre Mourir de chacune de nos offenses Mourir davantage que tu ne le penses Le ver est dans le fruit Je, tu et il Ah Mourir ! Mourir taris de mots Mourir accablés de nos maux Mourir stupides, pa

Le jardin qui bascule

D'abord la maison basse frangée de glycine. Puis le jardin qui bascule dans l'ombre du soir. Là, sous la pluie, le marronnier secoue des brassées de fleurs blanches. Plus loin les aubépines exhalent des effluves de miel. Haleine embaumée. Là-bas, des arbres frêles se penchent sur les marécages ; tout mousse dans l'eau laiteuse ; un bateau t

Jardin ébahi

Le temps glisse furtif sur les jardins ébahis Le temps glisse, lentement esquisse sa fuite A mesure que sûrement se déverse la nuit Les fils de pluie en tombant grisent et se blanchissent Le jardin extatique murmure sa solitude Recueillement, attente et plénitude Le jardin qui vacille pleure ses enchantements Rires et jeux des enfants, enlaceme

Ensemble nous cueillons

Pleurer, pleurer doucement, lentement avec application, entêtement Pleurer sans peine, pleurer des moissons d'oraisons Pleurer en infinies litanies Pleurer l'inaccompli Rouler des larmes sans tambours ni trompettes Pleurer sans bruit, pleurer sans cesse. Un jour sans pluie, pleurer contre le ciel bleu Pleurer l'amère saveur, la douceur de mon ave

La très chère murmurait

La très chère était toute rose de joie Savourant de son amant les doigts Longs, ronds comme des biscuits fondants Tendres, rudes, fouillant et émouvant Ses mouillantes intimités soudain initiées Aux régals glissants, aux baisers mordants S'inondaient profondes de désirs insolents Sa bouche gourmande murmurait : « Assez, Prends-moi vite, pr

Matin couleur de lièvre

Ce matin, j'ai franchi les murs couleur de lièvre Aussi vive qu'un furet, comme une vivante alerte Mon cœur lézard cherche de la tête la chaleur des pierres Fièvre, Fièvre, vite, murmure-t'il avant que le jour se lève. L'oiseau de l'aube découpe le silence de ses précis cui-cui Dans le halo lumineux du réverbère s'égoutte lente la pluie