On le sait, le peuple, en période d’élections, est perdu. Il se cogne contre les murs, aveuglés par des affiches arborant des visages tous plus carnassiers les uns que les autres. Les enfants rentrent chez eux en pleurant. Les femmes enceintes accouchent prématurément en pleine rue. Les vieillards vomissent des flots de bile rageuse, ultimes