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Georges Melies : biographie

Touche à tout, habile de ses mains et particulièrement imaginatif, Georges Méliès a été passionné par le cinématographe naissant. Aussi bien derrière que devant la caméra, il est le pionnier du cinéma fantastique à effets spéciaux.

Premiers pas

Georges Méliès naît dans la maison familiale, en 1861, sous le Second Empire. Fils du bottier du boulevard Saint-Marin à Paris et petit-fils du bottier de la cour de La Haye, tout le prédestinait à devenir bottier lui-même. Au lycée, il se distingue en dessin, mais son père s’oppose fermement à ce qu’il envisage d’étudier aux Beaux-Arts. Il est reçu au baccalauréat en 1880, accomplit son service militaire et fait un séjour à Londres en 1884. Il en profite pour étudier la prestidigitation. En 1885, il épouse une jeune hollandaise confortablement dotée et travaille à l’entreprise familiale jusqu’à ce que son père se retire des affaires. Là, refusant de s’associer avec ses frères, il achète le théâtre Rober-Houdin où il produit des spectacles de magie dont il met en place certains trucages. Il fournit par ailleurs des dessins à un journal satirique.

Sa carrière

Enthousiasmé en 1895 par l’invention des frères Lumière et ne pouvant acheter leur invention, il se procure une caméra anglaise qu’il ne cesse de perfectionner. En visionnant le résultat d’un tournage, il s’aperçoit que le temps d’interruption nécessaire à la réparation d’une panne a remplacé comme par magie les passants qu’il filmait par d’autres. Il imagina alors tous les trucages qu’il pourrait tirer de sa caméra. Il crée un studio à Montreuil où il réalise des trucages, des reconstitutions d’événements d’actualité, et des publicités (notamment pour les biberons Robert). C’est "le Voyage dans la lune" qui reste dans les mémoires. Mais à partir de 1908, la concurrence fait pression. Il arrête définitivement le cinéma en 1913 après avoir tourné la Conquête du pôle. La guerre de 1914-1918 enfermant son théâtre cause sa ruine et disperse ses biens, dont les films. Il se retrouve à vendre des jouets et des bonbons à la gare Montparnasse. Il meurt en 1938.

Son action

Méliès est le pionnier de ce qui s’appelle aujourd’hui les effets spéciaux. Il était passé maître dans l’exploitation du fondu enchaîné, de la surimpression, de l’arrêt de caméra. Il a également fait progresser la technique de la caméra et des pellicules. Réhabilité, en quelque sorte, par les surréalistes, il reçoit la Légion d’honneur en 1931. Aujourd’hui, la cinémathèque française s’emploie à restaurer ceux de ses films qui ont été retrouvés. Son nom a été donné à l’école Georges Méliès qui forme au trucage numérique pour le cinéma.

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